Live News

Avenue Berthaud, Quatre-Bornes - Brigitte, 58 ans, allègue : «J’ai été rouée de coups à cause d’une histoire d’héritage» 

Brigitte allègue avoir été rouée de coups par sa nièce par alliance et son époux.
Publicité

Âgée de 58 ans, Marie-Lise S., affectueusement appelée Brigitte, habite Quatre-Bornes. Elle allègue avoir été rouée de coups par sa nièce par alliance et son époux, à la mi-journée du samedi 4 janvier. Cependant, le beau-frère accusé par Brigitte rejette les accusations portées contre lui. « Elle a été rouée de coups par ses camarades de beuverie », explique-t-il.  

Plusieurs traces de blessures et des ecchymoses sont visibles sur le corps et le visage de la sexagénaire. Brigitte est veuve depuis bientôt quatre ans. L’habitante de l’avenue Berthaud, à Quatre-Bornes, vit seule dans une maison qui lui a été laissée après la mort de son époux. Accompagnée de Noiraud, son chien, qui est assis à ses côtés, la veuve s’épanche. « Je n’ai pas eu la chance d’avoir des enfants, car Dieu ne l’a pas voulu », partage-t-elle, les yeux remplis de larmes. La sexagénaire explique que sa relation avec la nièce de son époux a toujours été difficile. « Elle a toujours réclamé l’héritage de mon époux, vu que je n’ai pas d’enfant. Après la mort de son oncle, elle a commencé à me harceler, réclamant la maison dans laquelle j’habite », explique-t-elle. 

Les faits ont eu lieu à la mi-journée du samedi 4 janvier. Brigitte explique qu’elle revenait du marché vers 14 heures et s’apprêtait à rentrer chez elle. « Après avoir retiré le cadenas du portail, ma nièce et son époux se sont jetés sur moi, de dos. Ils m’ont entraînée jusqu’à la cuisine de ma maison et ont commencé à me rouer de coups », raconte-t-elle, revenant sur les faits en tremblant. Brigitte soupçonne que Noiraud a été empoisonné le jour où l’altercation a eu lieu : « Il ne faisait que dormir et il est resté ainsi pendant deux jours. »

Selon la veuve, ce problème dure depuis la fin des années 1990. « Ils n’ont jamais été d’accord que mon époux me laisse sa propriété. Si seulement j’avais des enfants, ils n’oseraient jamais se comporter de telle sorte avec moi. Ils agissent ainsi parce que je suis sans défense », partage Brigitte. 

Plusieurs traces de blessures et des ecchymoses sont visibles sur son corps et son visage.
Plusieurs traces de blessures et des ecchymoses sont visibles sur son corps et son visage.

Le même jour, Brigitte s’est rendue au poste de police du quartier. Elle a été transportée à l’hôpital de Candos. Une plainte a été logée par la veuve concernant l’agression. « Depuis cet incident, j’ai peur pour ma sécurité, car ils peuvent revenir. Je suis seule et sans défense », conclut-elle avec inquiétude. 

La rédaction s’est tournée vers John, l’époux de la nièce de Brigitte, qui habite à proximité de la maison de la veuve. Ce dernier nie toutes les allégations tenues à son encontre et à celle de sa femme. « Son époux était alité et ma famille et moi leur venions en aide financièrement. Mais après le décès de son mari, nous avons arrêté de lui donner de l’argent. Et c’est là que tous les problèmes ont débuté », raconte-t-il. Selon John, Brigitte est « alcoolique et lorsqu’elle est ivre », elle se présente devant sa maison et insulte sa famille. John explique qu’il a dû recourir à la police et au service 148 à plusieurs reprises dans le passé. « Le 3 janvier, vers 3 heures, elle s’est pointée devant ma maison une fois de plus. Elle insultait toute ma famille et menaçait de jeter de l’acide sur ma voiture», allègue-t-il. John raconte qu’après la mort de son oncle par alliance, sa famille n’a jamais rejeté Brigitte, « bien au contraire, récemment, nous l’avons invitée à une séance de prière qui se tenait chez moi et elle y était, mais dès qu’elle consomme de l’alcool, elle devient une autre personne », décrit John.

Concernant les ecchymoses sur le corps et le visage de Brigitte, John explique : « Elle a l’habitude de se bagarrer avec ses camarades de beuverie lorsqu’ils sont tous ivres. Très souvent, il y a du monde chez elle et ils trinquent ensemble jusqu’à ce que la situation dégénère », conclut-il. 

Quant à Brigitte, elle rejette la version de John et explique que sa vie est en danger : « J’ai déposé plusieurs plaintes au poste de police de Quatre-Bornes. Lorsque John et ma nièce m’ont tabassée et virée de ma maison en dessus-dessous, les policiers sont venus inspecter la maison et ils ont constaté la situation de leur propres yeux. » 

Une plainte a été enregistrée concernant cette affaire et une enquête policière a été initiée. 

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !