Belal : le ministère des Collectivités locales répond à Dhurmea et le suspend de ses fonctions

La réaction du ministère des Collectivités locales ne s'est pas fait attendre à la suite de la missive de Ram Dhurmea, adressée au chef de la Fonction publique, Pramod Neerunjun. Dans un communiqué émis ce mercredi 17 janvier, le ministère maintient que « Ram Dhurmea a fourni des informations inexactes sur la trajectoire et les risques associés au cyclone tropical Belal ».

Et d’ajouter qu’à « la lumière de ces prévisions inexactes qui ont mis à risque le public, le 15 janvier 2024, le Dr Dhurmea K. Ram a accepté de renoncer au poste de Directeur du MMS, chose qu’il n’a pas faite à ce jour ».

« Afin d'initier des actions, le ministère des Collectivités locales et de la gestion des catastrophes et des risques a pris la décision ce 17 janvier 2024 de suspendre le Dr Dhurmea K. Ram de ses fonctions avec effet immédiat », peut-on lire dans le communiqué. Retrouvez le document dans son intégralité ci-dessous.

Rappelons que Ram Dhurmea avait mis les points sur les « i » après l’annonce faite par le Premier ministre, Pravind Jugnauth, selon laquelle il a démissionné comme directeur de la station météo suivant le chaos engendré par la montée des eaux dans le sillage du passage du cyclone lundi. Dans une lettre adressée au chef de la fonction publique, Pramod Neerunjun, mardi 16 janvier, il affirme avoir été ordonné de « step down against my will », le temps d’une enquête pour situer les responsabilités autour de la gestion des événements du lundi 15 janvier.

Ram Dhurmea précise n’avoir jamais soumis de démission, encore moins « officiellement ‘stepped down’. Dans sa lettre, il dit être « totalement confus » ayant appris sa démission dans la presse. Tout en refusant d’être un bouc-émissaire, il demande que l’enquête soit faite dans les plus brefs délais, car toute cette affaire a créé une situation stressante pour lui et pour sa famille. Dans sa lettre datée du 16 janvier, il dit souhaiter avoir une réponse d’ici à deux jours, faute de quoi il serait obligé de trouver des moyens alternatifs pour que justice soit faite.