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Blanchiment d’argent : l’imam Moussa Beeharry réclame l’arrêt de son procès

L’imam Moussa Beeharry Moossa Beeharry a déjà purgé cinq ans de prison pour blanchiment d’argent.

L’imam Moussa Beeharry, par le biais de son avocat, Me Siddartha Hawoldar, a réclamé, le jeudi 20 septembre, l’arrêt de son procès pour délai abusif. Cela dans le cadre du procès que lui intente l’Independent Commission against Corruption (Icac) pour blanchiment d’argent.

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Cet habitant de Beau-Bassin fait l’objet de vingt chefs d’accusation de blanchiment d’argent en cour intermédiaire. Il est accusé d’avoir blanchi Rs 5 millions au total entre avril et juillet 2009.

Cet homme de 52 ans a été condamné, le 30 septembre 2014, à cinq ans de prison et à une amende de Rs 400 000 pour blanchiment d’argent par cette même instance. Il est soupçonné d’appartenir au réseau de drogue dirigé par le présumé caïd Rudolf Dereck Jean Jacques dit Gro Derek.

Jeudi, Me Siddartha Hawoldar a présenté une motion réclamant l’arrêt du procès contre son client pour cause de délai. « Ce procès est préjudiciable à mon client qui ne bénéficiera pas d’un procès équitable. »

L’Icac, représentée par Me Trishul Naga, a objecté à la motion. Il a déclaré que l’Icac va considérer si l’accusé peut obtenir un procès séparé dans cette affaire. Le procès est présidé par la magistrate Meenakshi Gayan-Jaulimsing qui l’a ajourné au 22 novembre 2018 pour que la commission fasse connaître sa décision sur cette motion de l’imam Moossa Beeharry.

Le religieux est poursuivi aux côtés de Jean Wesley Marthe, 35 ans, Monique Jacqueline Marthes, née Raoula et âgée de 62 ans, et Jean Jimmy Alexis, 38 ans. Ils sont soupçonnés d’être propriétaires de maisons achetées avec l’argent provenant du trafic de drogue.

 

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