Bois-Pignolet, Terre-Rouge : une fuite d’eau toujours pas réparée après 8 mois

Iqbal Meeah, un habitant de Morcellement Akaloo à Bois-Pignolet, Terre-Rouge, âgé de 48 ans, exprime sa frustration face au fait qu’une fuite d’eau d’un tuyau de la Central Water Authority (CWA) a été signalée il y a huit mois, et qu’aucune mesure n’a été prise pour la réparer. 

« Depuis que ce problème est survenu, nous avons contacté à maintes reprises la CWA pour leur faire part des désagréments que cela cause non seulement à moi mais aussi aux autres habitants. Malheureusement, notre plainte n’a pas été prise en considération », déplore Iqbal. 

Le quadragénaire s’inquiète notamment que sa cour est inondée en raison de l’accumulation d’eau. « Il y a un risque qu’un poteau électrique s’effondre en raison de cette accumulation d’eau. Ce qui me préoccupe, c’est surtout que ce poteau soutient des câbles électriques à haute tension. S’il s’effondre, nous n’osons même pas imaginer les dégâts que cela pourrait causer. »

Selon Iqbal, les habitants des alentours doivent se déplacer en marchant sur des « blocs » de béton qu’ils ont eux-mêmes posés au sol. « Les plaintes adressées à la CWA se sont multipliées, et nous avons même reçu plusieurs numéros de référence. Malheureusement, aucune action n’a été entreprise. C’est pourquoi nous avons décidé de nous tourner vers la radio pour faire entendre notre voix. C’est notre dernier recours. »

Interrogé à propos de cette affaire, Sunil Gopal, responsable de la communication et consultant à la CWA, explique qu’un numéro WhatsApp a été mis à la disposition des abonnés pour qu’ils puissent envoyer des photos et des vidéos montrant l’étendue des dégâts. « Il est possible de contacter notre équipe au 5-5000025 et d’envoyer les images en pièce jointe. Ce système de communication a été instauré pour accélérer le transfert des plaintes vers nos équipes, en particulier pendant la dernière période de sécheresse », dit-il.

En ce qui concerne la hotline, lorsque des plaintes sont enregistrées, l’information est relayée à différents niveaux, ce qui explique pourquoi elles prennent du temps avant d’être résolues. « De mon côté, je vais prendre les mesures nécessaires pour transmettre les cas aux personnes concernées dans la région, afin de trouver une solution le plus rapidement possible », dit-il. « Nous présentons nos excuses pour le retard, cependant, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour trouver une solution dans les délais les plus brefs. »