Faits Divers

Braquage à la station-service Engen de Riche-Terre : trois hommes armés de sabre attaquent deux femmes pompistes

Une pompiste de 40 ans et sa collègue ont été braquées dans l’après-midi du samedi 13 mai à la station-service d’Engen, sur l’autoroute à Riche-Terre.

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Trois hommes armés de sabre les ont agressées et sont repartis avec Rs 9 800. La police criminelle de Port-Louis Nord a initié une enquête.La pompiste Sylvie (prénom modifié), explique qu’elle travaille à la station-service depuis trois mois. « Je travaille à temps partiel. En jours de semaine, je commence à  15 heures et je termine à 19 h 30. Alors que les samedis, je commence à midi pour finir 19 h 30 », indique-t-elle.

Samedi, elle a pris son service comme d’habitude. « Tout s’est passé en cinq minutes », poursuit-elle. « Je travaillais sur une pompe de la station-service et ma collègue sur une autre. À un moment, il n’y avait aucun véhicule. Nous avons vu trois individus arriver en direction de Baie-du-Tombeau », relate Sylvie.

Dans un premier temps, les deux femmes n’y font guère attention. « Quand ils se sont rapprochés, nous avons vu qu’ils portaient des capuchons et des verres fumés. Puis, ils ont couru vers nous. C’est alors que nous avons compris qu’ils avaient de mauvaises intentions », raconte-t-elle. Alors que Sylvie tente de prendre la fuite, elle est immobilisée par un des malfaiteurs. « Il avait un sabre. « Pa krie, pa bouze, donn tou to kass linn dir mwa. Li finn met enn sab kot mo likou », poursuit-elle. Sans perdre de temps, l’individu a fait les poches de la pompiste. « Linn pran pre Rs 10 000 » estime-t-elle. En même temps les deux autres complices s’en sont pris à sa collègue.

« Elle s’est mise à crier et a pu se débattre », explique Sylvie. En entendant les cris des pompistes, le propriétaire qui était à l’intérieur de la station-service est sorti », ajoute-t-elle. Il a couru après les voleurs qui ont traversé l’autoroute et pris la fuite. Elle s’est rendue avec sa collègue au poste de police de la localité pour porter plainte. La police de Baie-du-Tombeau a été mandée. L’enquête, sous la supervision du surintendant Sam Bansoodeb, se poursuit.

 

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