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Bras de fer entre artistes et vendeurs de CD: une enquête sur des allégations de brutalités policières réclamée

Kenny Seenien [à dr.] a comparu devant le tribunal de Port-Louis lundi 4 janvier
Une enquête sur les allégations de brutalités policières formulées par Kenny Seenien, ingénieur de son, a été réclamée devant le tribunal de Port-Louis par son avocat, Me Rama Valayden, le lundi 4 janvier. Il a demandé à la magistrate Nadiyya Dauhoo d’ordonner une enquête en vue de faire la lumière sur les allégations de Kenny Seenien selon lesquelles il aurait été tabassé par des policiers. Me Rama Valayden a déclaré en cour que son client [Kenny Seenien] est en mesure d'identifier ses agresseurs. Il a demandé que la police visionne les enregistrements des caméras de surveillance installées à l'endroit où s'est déroulée la bagarre. Kenny Seenien, ingénieur de son, a comparu devant le tribunal de Port-Louis, lundi 4 janvier, sous deux accusations provisoires : « assaulting police officer » et « assault with premeditation ». La police n’a pas objecté à sa remise en liberté sous caution. Il a eu à fournir deux cautions de Rs 2000 chacune. Kenny Seenien avait été arrêté à la suite des incidents survenus à la gare du Nord, Port-Louis, mardi 30 décembre entre des artistes locaux et des vendeurs de CD. Ce jour-là un groupe d’artistes locaux ont fait une descente chez des marchands de CD pour protester contre la vente de CD piratés. Ils déplorent que leurs œuvres soient piratées avant d’être mises en vente sur CD. Une vive dispute avait alors éclaté entre ces artistes et ces marchands de CD. Il avait fallu l’intervention de la police pour ramener l’ordre. Ces incidents avaient fait sept blessés, dont quatre policiers. Certains allèguent avoir été victimes de brutalités policières. Cinq artistes ont été arrêtés à la suite de ces incidents. Ils ont dû fournir chacun une caution de Rs 13 000 et signer une reconnaissance de dette de Rs 20 000 devant le tribunal de Port-Louis jeudi 31 décembre. Trois accusations provisoires ont été retenues contre eux : « larceny with violence », « assaulting police officers » et « assault with premeditation ».
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