Carambolage fatal pour Gino Francis : il venait tout juste d’acquérir une nouvelle voiture

La route a fait sa 17ème victime lundi 24 février. Gino Francis, 34 ans, était à bord de sa voiture sur le bypass à Goodlands ce matin-là lorsqu’il a été impliqué dans un carambolage avec deux autres voitures. Ce père de famille est resté coincé dans son véhicule. Ces proches l’ont transporté à l’hôpital du Nord. Il n’a pas survécu.

« C’est sa nouvelle voiture », lâche Anaïs Francis, l’épouse de la victime. La victime, nous explique ses proches, venait tout juste de faire l’acquisition d’une Toyota de couleur bleue. Cet habitant de Résidence St Clair, Goodlands, laisse derrière lui deux garçons, l’un âgé de trois ans, l’autre qui a eu 18 mois le jour même du drame. Tantôt exerçant comme soudeur ou maçon tantôt comme chauffeur, le trentenaire est sorti de la maison dimanche soir pour effectuer une course, indique Anaïs. « Lundi matin, il est venu à la maison, puis il est ressorti. C’est en revenant qu’il a eu cet accident », poursuit-elle. La Toyota se dirigeait vers Goodlands. Il a emprunté le Bypass. C’est à cet instant que le malheur a frappé. Son véhicule a heurté deux autres voitures, dont un taxi. L’impact est violent et les dégâts matériels importants. La victime reste coincée dans la voiture. Tous les trois autres occupants sont blessés, de même que les chauffeurs des deux autres véhicules. La police de Goodlands a été alertée. L’accident a causé un embouteillage sur la rocade.  

Anaïs se repasse encore le fil des événements. « Quand nous avons été informés de cet accident, on nous a dit que mon époux était impliqué. Nous nous sommes rendus sur place. Il était coincé dans la voiture. Les autres blessés avaient déjà été évacués alors que lui était encore sur place. Nous l’avons retiré et c’est nous qui l’avons transporté à l’hôpital. Il était inerte », explique Anaïs. Qui ne voulait pas y croire. Mais une fois au centre hospitalier, les proches ont eu la confirmation qu’il était déjà trop tard. Gino Francis avait déjà rendu son dernier souffle. L’autopsie pratiquée par le Dr Prem Chamane a attribué la cause de sa mort à des blessures multiples. 

Il laisse un grand vide auprès de sa famille. « C’était une personne joviale, faisant des blagues à tout bout de champs », se rappelle Lolita, sa cousine. Il ne verra pas grandir ses deux garçons, qu’il aimait tant. « Cela fait quatre ans que nous sommes mariés. Il chérissait nos petits. Depuis ce matin, le plus grand ne cesse de réclamer son père », se désole Anaïs Francis, son épouse. Les funérailles de Gino Francis sont prévues pour ce mardi après-midi.