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Casinos de Maurice : le refus d’une promotion à l’origine des allégations d’harcèlement sexuel 

Amar Nabobsing, le Responsable des Ressources Humaines et directeur administratif des Casinos de Maurice, clame haut et fort son innocence. Les accusations de harcèlement sexuel auxquels il fait face seraient un complot ourdi par ses détracteurs. Après avoir été blanchi en mars dernier par la direction de la State Investment Corporation (SIC), il a appris qu’une seconde plainte a été consignée contre lui à la police.

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Le refus d’accorder une promotion serait à l’origine de cette situation. Une employée aurait réclamé une promotion à Amar Nabobsing, mais ce dernier aurait refusé catégoriquement. C’est alors qu’il y a eu plusieurs tentatives de pousser le haut cadre vers la porte de sortie selon des sources basées aux casinos. Le 10 janvier dernier, la direction de la SIC avait été mise au courant des tentatives d’intimidation en cours. Puis, le 24 janvier, Amar Nabobsing apprend qu’une cabale est en train d’être montée contre lui. Il décide alors de consigner une « precautionary measure » au poste de police de Curepipe. 

Quelques jours plus tard, il est mis au courant qu’une enquête interne a été initiée par la direction de la SIC pour faire la lumière sur des allégations de harcèlement sexuel formulées par six employées de l’organisme. L’enquête s’échelonne sur une durée de trois jours et le 17 mars, par le biais d’une correspondance, il apprend qu’il a été blanchi. Afin de réclamer justice et rétablir sa réputation, Amar Nabobsing a logé le 4 avril 2022 une mise en demeure réclamant des dommages de Rs 500 000  à chacune des six employées.

Il pensait être tiré d’affaire, mais voilà que trois employées ont consigné une nouvelle plainte contre lui pour harcèlement sexuel. Amar Nabobsing a été interpellé par la police une semaine de cela. 

Dans une déclaration téléphonique vendredi matin, il s’est dit « victime d’un complot monté de toutes pièces ». Il a ensuite ajouté : « Écoutez, chaque employé de l’organisme a son agenda. Je suis là pour travailler dans l’intérêt de la compagnie et je dois mettre de l’ordre là où le besoin se fait sentir. La direction de la SIC décidera de mon sort au moment voulu. Mais sachez que je ne suis coupable de rien ».

Au niveau de la SIC, on avance qu’une enquête est en cours. « Nous n’allons pas commenter ». La SIC souligne toutefois « qu’elle prendra les actions nécessaires envers l’accusé dépendant de nos avis légaux », a fait comprendre Goolabchund Goburdhun, le directeur général de l’organisme.
 

 

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