Faits Divers

Christian Chaussex renversé alors qu’il s’enfuyait

Christian Chaussex Christian Chaussex, 54 ans, a été percuté de plein fouet par un van vendredi matin.

Christian Ferdinand Chaussex a connu une fin tragique.

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Ce ressortissant français de 54 ans, qui, selon ses proches, présentait des troubles mentaux, a été percuté de plein fouet par un van le vendredi 23 mars, à Curepipe. Le décès du quinquagénaire a été confirmé peu après à l’hôpital de Rose-Belle. L’autopsie a révélé qu’il a succombé à un choc hémorragique dû à des multiples blessures.

L’alcotest pratiqué sur le chauffeur du van, âgé de 70 ans, s’est révélé négatif. Il a été provisoirement inculpé d’homicide involontaire. L’homme a expliqué qu’il n’a pas pu éviter le piéton.
Pour bien comprendre les circonstances de l’accident, il faut remonter à plusieurs jours auparavant. Le quinquagénaire, qui avait passé sept mois à La Réunion, était arrivé à Maurice quatre jours plus tôt. Sarojini, une de ses belles-sœurs, se souvient qu’il s’était montré très turbulent dès son arrivée à l’aéroport de Plaisance.

« Ma sœur, qui est en France, n’était même pas au courant que son époux était venu à Maurice », indique Sarojini. « Elle nous a expliqué qu’il était dépressif depuis quelque temps et qu’il présentait des troubles mentaux, pouvant parfois devenir violent. »

Mardi, la belle-famille de Christian Chaussex a reçu un appel de la police. « On nous a informés qu’il était à l’hôpital de Rose-Belle », explique Sarojini, qui souligne que sa sœur, qui est en France, en a été informée.

Sadna, une autre belle-sœur du Français, est allée le récupérer à l’hôpital le lendemain pour l’emmener chez elle à Forest-Side, dans son appartement NHDC. Jeudi, il y a eu un décès dans la famille. Christian Chaussex s’y est rendu avec Sadna. « Nous avons dû assister à la veillée mortuaire. Christian était agité. Il ne pouvait pas rester en place. Vers 3 heures, vendredi, il est allé sur le parking et nous ne l’avons plus revu », poursuit Sarojini.

Des proches l’ont cherché mais ne l’ont pas trouvé. C’est un ami qui les a informés que le Français errait à Curepipe. « Nous sommes allés le chercher vers 7 heures. Quand il m’a vue, il a voulu se sauver. Mais il s’est fait rattraper par  des passants. Ils m’ont dit que mon beau-frère avait volé une bicyclette. Monn dir zot pa bat li ek ki so latet pa bon. Nounn al stasyon plito », raconte Tanuja, une autre belle-sœur.

Tous se sont retrouvés au poste de police de Curepipe. « Christian était agité. Il ne reconnaissait personne. Il s’est sauvé du poste une première fois, mais j’ai pu l’arrêter. J’ai dit aux policiers de le tenir à l’œil. Il est toutefois parvenu à se sauver une seconde fois. C’est en face d’une station-service non loin que les policiers l’ont rattrapé », relate Tanuja.

Christian Chaussex a tenté de s’enfuir une nouvelle fois. « Nou  ti ankor dan lakour stasyon  pe amenn li kan linn resove. Lerla monn nek inn tann enn tapaz. Ler mo vire, mo trouv mo bofrer inn tomb dan kanal, so lizie inn vire. Monn fini kone linn mor », se désole Tanuja. Le van venait tout juste de percuter  le quinquagénaire de plein fouet.

 

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