Cinq jours après son accouchement : une femme de 22 ans arrêtée pour culture de cannabis

Mohenee Noyan, habitant L’Espérance-Trébuchet, a été arrêtée par la Criminal Investigation Division de Grand-Baie, samedi. Des plants et des semences de gandia, d’une valeur de Rs 500 000, ont été retrouvés chez elle. Ses deux enfants, dont un nourrisson de 5 jours, ont été confiées à la Child Development Unit.

Joli coup de filet de la brigade antidrogue de Grand-Baie, samedi 7 janvier, à la rue Rajah, à L’Espérance-Trébuchet. Une perquisition chez une dénommée Mohenee Noyan, 22 ans, a mené à la découverte de 176 plants et 294 semences de gandia dans son jardin. Le tout valant un demi-million de roupies. 

La jeune femme, mère de deux filles, l’une âgée de 2 ans et l’autre d’une semaine – elle a accouché lundi dernier – a été arrêtée. Après une nuit en cellule, elle a été traduite devant la Bail & Remand Court sous une accusation provisoire de cultivating drugs with averment of trafficking. La police a objecté à sa remise en liberté sous caution. Les deux enfants sont dans un centre sous la responsabilité de la Child Development Unit (CDU). Quant au compagnon de Mohenee Noyan, un tatoueur de profession, il a déserté la région. Il est soupçonné d’être derrière cette culture de gandia. La police est à sa recherche.

Opération

La brigade antidrogue de Grand-Baie avait eu vent que ce couple se livre à la culture de cannabis au milieu de leurs arbres fruitiers et autres plantes. Se basant sur ces informations, les hommes de l’inspecteur Jodhoa ont monté une opération visant à mettre fin à cette activité illicite. Samedi 7 janvier, vers 11, ils débarquent à l’impasse Rajah. La jeune maman est seule avec ses deux filles.

Dans le jardin, clôturé par une haie de fatak, les policiers découvrent ce qu’ils sont venus chercher. Il y avait 176 plants de cannabis mesurant entre 10 et 12 centimètres dans des pots en plastique. Poursuivant leur fouille, les limiers ont mis la main sur de feuilles de cannabis séché et 294 semences de cette même drogue. Mohenee Noyan est alors placée en état d’arrestation. Dans sa déposition, elle affirme que la plantation appartient à son compagnon.