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Condamnée à trois ans de prison pour blanchiment d’argent : Christelle Bibi fait appel 

Christelle Bibi lors de sa comparution en cour intermédiaire.

Christelle Bibi conteste sa condamnation de trois ans de prison pour blanchiment d’argent. Trois points d’appel ont été logés lundi en cour intermédiaire. La sentence a été mise en suspens en attendant une décision de la Cour suprême après avoir écouté son appel. La jeune femme demeure en détention.

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C’est le 27 janvier que Christelle Bibi avait été condamnée à trois ans de prison suite à un verdict de culpabilité à son égard pour blanchiment d’argent. La sentence avait été prononcée par la magistrate Navina Parsuramen. 

L’habitante d’Eau-Coulée, âgée de 31 ans, a comparu, lundi, devant la cour intermédiaire dans le cadre des procédures de son appel. Trois points d’appel ont été logés par le biais de son avoué Me Pazhany Rangasamy. Elle s’est acquittée d’une caution de Rs 25 000 pour les besoins de son appel. 

Dans ses points d’appel, Christelle Bibi évoque l’erreur de la magistrate d’avoir pris en compte le témoignage de Fabio Tony Riacca qui, selon elle, est un ouï-dire (hearsay evidence) pour la juger coupable. De plus, elle fait état que la police n’a pas mené une enquête indépendante sur les allégations de Fabio Tony Riacca et que les relevés téléphoniques de ce dernier n’ont pas été vérifiés. 

Accusation

Christelle Bibi avait été arrêtée le 27 mai 2017 à la suite d’une saisie, au port, de 135 kg d’héroïne d’une valeur de Rs 2 milliards. Elle était poursuivie sous trois accusations de blanchiment d’argent. Elle était accusée d’avoir reçu en trois occasions Rs 40 000, Rs 70 000 et Rs 70 000 respectivement. Les faits ont eu lieu entre mars et mai 2016 à Rose-Hill et à Eau-Coulée. Elle avait plaidé non coupable et était défendue par Me Alvin Juwaheer. Tandis que la poursuite était assurée par Me Azam Neerooa, assistant du Directeur des poursuites publiques, qui était assisté par Me Poojanjali Gya. 

Dans son verdict, la magistrate Navina Parsuramen a statué qu’il y a des preuves indiquant que les montants que l’accusée avait reçus proviennent d’une transaction illicite. La cour a conclu que cette affaire est liée à un trafic de drogue de par les preuves et témoignages avancés au cours du procès. De plus, la cour a noté que Christelle Bibi détient déjà un antécédent pour délit de drogue. Elle avait écopé d’une peine d’emprisonnement et d’une amende en 2015. 

D’autre part, Fabio Tony Riacca, le témoin principal de la poursuite, avait été condamné à trois ans de prison devant la cour intermédiaire dans cette affaire. Il avait maintenu, lors de son témoignage en cour, qu’il avait remis de l’argent à Christelle Bibi.

 

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