Confinement : études et élevage ne rendent pas chèvre… Zuhayr Madary

Confinement, cyclone et autres intempéries… Les chèvres ne connaissent pas tout ça ! « Pour elles, ce qui compte c’est qu’elles ont à manger et ont la panse bien remplie. Mais encore, elles adorent qu’on les bichonne au quotidien », dit Zuhayr Mandary,22 ans. Il est à la fois étudiant en ingénierie électrique et électronique à l’Université de Maurice et éleveur caprin.

Ce vendredi 26 mars lorsque nous l’avons rencontré à Petit-Verger, il était en train de nourrir ses animaux. Ceux-ci au nombre de 25 sont des chèvres, des boucs et deux …moutons.  Tous habitent une étable aménagée dans sa cour. 

Comment concilie-t-il études et élevage ?  Zuhayr Mandary confie qu’il ne pratique pas l’élevage des animaux pour gagner sa vie.  « C’est juste une passion depuis l’enfance », dit-il. Bien que le jeune homme concède que l’élevage des animaux requiert du temps et de la patience, il indique qu’il prend plaisir à faire tout cela en même temps. 

« Chaque matin, c’est vers 7h30 que je les nourris. Ensuite, je commence mes cours en ligne. Ce qui est génial en cette période de confinement, c’est que je peux passer plus de temps avec mes animaux et me permettre d’allumer mon ordinateur quelques minutes avant les cours. Chose que je ne peux pas faire en temps normal. Cela ne rend pas chèvre du tout », rigole-t-il. Et de conclure qu’après ses cours, il renfile ses bottes et revient à nouveau dans son étable pour être avec ses animaux.