Economie

Coopératives: une unité d’audit pour un meilleur contrôle

Sunil Bholah annonce l’informatisation du Registrar des coopératives.
Après les irrégularités au sein de la Vacoas Popular Multi-purpose Co-operative Society, les coopératives seront invitées à adopter plus de rigueur. Une unité d’audit leur sera dédiée au ministère de tutelle. Le secteur des coopératives devra se moderniser. Le Conseil des ministres du vendredi 13 mai a approuvé les recommandations faites par l’Office of the Public Sector Governance (OPSG) sur la réorganisation du département des coopératives du ministère de tutelle. Parmi les recommandations de l’OPSG : la création d’une unité d’audit pour les coopératives. Ce service aura pour tâche de fournir aux coopératives des services d’audit selon les pratiques internationales. L’OPSG recommande également la révision des procédures d’audit et de soumission des bilans financiers. Les coopératives ne respectant pas les règles de soumission des résultats financiers seront passibles de sanctions. La réorganisation du département des coopératives au sein du ministère permettra également de consolider le secteur des coopératives à Rodrigues. « Le ministère a démarré une étude sur la réorganisation du département des coopératives. Plusieurs recommandations ont été faites, dont l’informatisation du bureau du Registrar des coopératives », explique Sunil Bholah, ministre de l’Entreprise, des Affaires et des Coopératives. Il précise : « Chaque coopérative devra avoir un dossier numérisé au Registrar, et non plus du papier comme c’est le cas actuellement. Il faudra aussi distinguer entre le travail du Registrar et celui de l’audit qui sera chapeauté par un professionnel. Le Registrar devra s’assurer que les bilans financiers sont soumis dans les délais. Les 14 centres régionaux seront regroupés en trois zones au lieu de quatre. La loi sera revue pour permettre la mise en place de ces recommandations. Le nouveau texte est complété à 90 %. Les sociétés coopératives doivent connaître un nouveau souffle. Nous devons inculquer un nouvel état d’esprit, un meilleur contrôle et une bonne gouvernance. » L’affaire de la Vacoas Popular Multi-purpose Co-operative Society est-elle l’un des facteurs déclencheurs de cette restructuration ? Sunil Bholah répond : « Avec ou sans cette affaire, ce que j’ai vu au ministère était déjà trop archaïque. Nous sommes à l’ère numérique, nous devons profiter de l’informatique. » Rappelons que la Vacoas Popular Multi-purpose Co-operative Society a fait face à des problèmes de liquidités. La société comptait 377 emprunts non-performants pour un montant de Rs 782 millions.
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