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Covid-19 : la vigilance est de mise pour le nouveau sous-variant, Eris

Dr Jaumdally explique que l’émergence d’un nouveau variant est à craindre mais pas Eris.

Le descendant de l’Omicron, nommé EG.5 (Eris), fait des ravages dans plusieurs régions du monde. Au Canada, par exemple, il a été responsable de 36 % des cas positifs à la Covid-19, du 30 juillet au 5 août. Encore plus infectieux, il engendre des symptômes légèrement différents.

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À Maurice, la vigilance est de mise. « En Europe, Eris contamine davantage. La Banque mondiale a dit que les sous variants de la Covid-19 deviennent plus contaminants. Par contre, ils sont moins virulents. En Europe, on a constaté qu’il n’y a pas plus d’hospitalisation, même si le nombre de cas positifs augmente », explique le Dr Soobaraj Sok Appadu, National Coordinator sur la Covid-19 et directeur du New ENT Hospital.

Dans le dernier séquençage, Eris n’a pas encore été détecté à Maurice. « On n’a pas hospitalisé de personne qui souffre de la Covid-19 depuis deux semaines. Mais, on reste sur nos gardes, car s’il y a une résurgence en Europe, on peut hériter du même phénomène ici. L’expérience nous montre qu’on a souvent une réplique du phénomène européen après un mois ou un mois est demi. On suit la situation de près », ajoute-t-il.

Variant d’intérêt pour l’OMS 

Une légère tendance à la hausse du nombre de cas de la Covid-19 a été observée durant ces dernières semaines, montrent les résultats des tests PCR. C’est après une nette tendance à la baisse comparée aux chiffres de juin et de juillet. Malgré l’émergence du nouveau sous-variant EG.5 dans plusieurs pays, la surveillance à Maurice restera identique pour tous les pays. Cette mesure est maintenue en dépit du fait qu’Eris ait été désignée comme variant d’intérêt par l’Organisation mondiale de la santé. Eris est très actif en Angleterre, en Allemagne, en Chine, aux États-Unis, en France et en Inde
Selon le virologue Shameem Jaumdally, Eris, qui émane du sous-variant XBB 1.9.2 d’Omicron, a été repéré à Maurice depuis février. Selon lui, il n’y a pas lieu de s’inquiéter de la circulation de ce nouveau sous-variant. « Au bout de six mois de circulation d’Eris dans différents pays, aucune augmentation du nombre d’hospitalisations ni de décès n’a été observée. »

Selon lui, Eris se transmet rapidement, mais rien n’indique qu’il provoque des complications de santé.

« Tant que nous avons des sous-variants qui sont issus du variant Omicron, nous ne prévoyons pas de changement. La seule manière d’observer un changement avec des cas graves de la Covid-19 serait l’émergence d’un variant totalement distinct de ce que nous avons connu jusqu’à présent », poursuit le Dr Jaumdally.

Cependant, selon lui, cette possibilité est peu probable, car les populations dans le monde ont été infectées au moins une fois par le variant Omicron. Ainsi, lorsqu’elles sont à nouveau infectées, le virus ne persiste pas longtemps dans leur organisme, ce qui ne laisse pas suffisamment de temps au virus pour subir des mutations significatives et devenir plus virulent.

Les symptômes de l’Eris sont une toux sèche, des maux de tête, un écoulement nasal, des éternuements, des maux de gorge et de la fatigue.

 

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