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Dans le Nord : une femme de 32 ans violentée par son mari

Les coups pleuvent à chaque fois que l’époux de Radha consomme de l’alcool.

Radha, une employée d’usine, âgée de 32 ans, a été agressée à coups de récipient par son époux samedi en début d’après-midi. L’homme, un jardinier de 39 ans, a été arrêté.

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Ce n’est pas la première fois qu’elle est victime de violence domestique. Radha (prénom fictif), habitant la région Nord, rentre chez elle  après le travail, samedi, vers 13 h 30. À son arrivée à la maison, son époux, que nous prénommerons Rakesh, l’a approchée et l’a insultée. « Rakesh finn zour mwa e linn menass pou touy mwa », raconte Radha dans sa déposition à la police. Elle lui a alors réprimandé et lui a demandé une explication.

Selon ses dires à la police, son époux ne pouvant digérer le fait qu’elle lui ait demandé de s’expliquer, l’a agressée avec un récipient. Le tribunal de Pamplemousses lui avait pourtant accordé un ordre de protection pendant un an.

Radha a expliqué aux policiers qu’elle craint pour sa sécurité. « À chaque fois qu’il consomme de l’alcool, il devient violent et incontrôlable. Des fois, il ne travaille pas et il me demande de l’argent. Quand je refuse, il m’agresse. Mon époux est aussi jaloux car il me fait souvent des remarques. À plusieurs reprises, mon mari a menacé de me tuer et je crains qu’il ne mette ses paroles à exécution », ajoute-t-elle dans sa déposition.

 Rakesh a été arrêté le même jour par le sergent Prayagsing et il a été placé en détention. La police n’avait pas enregistré sa version des faits au moment de son arrestation, car il était sous l’influence de l’alcool. Dimanche, il a comparu devant la Bail & Remand Court où une charge provisoire de violence domestique a été retenue contre lui. La police a objecté à sa remise en liberté conditionnelle et Rakesh a été reconduit en cellule policière. Il devra donner sa version des faits à la police très prochainement. Il comparaîtra devant le tribunal de Pamplemousses le mardi 13 mars.

L’enquête policière est placée sous la supervision du surintendant Kishore Dawoonarain.

 

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