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De la terre à la lumière

Nous nous sommes rendus, un beau mardi matin, à l’atelier de la famille Ragoobar, à Arsenal, pour nous initier à la fabrication des précieuses lampes de terre appelées « diya ». Nous avons été accueillis par Sasan Ragoobar, le patriarche, et son fils Salil.

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Le père explique que la famille pratique ce métier depuis plus de 80 ans et depuis une bonne dizaine d’années, c’est Salil qui a pris la relève. La femme de celui-ci lui apporte également une aide précieuse.

Le travail débute à 8 heures pour se terminer vers 15 heures. « Mais à l’approche de la Fête de la lumière, les commandes affluent, ainsi que le nombre d’heures de travail. Nous fabriquons environ 2 000 pièces par jour. à l’approche de la fête de Divali, la production passe à 5 000 », nous raconte Sasan.

Voici les différentes étapes de la fabrication de la lampe de terre, selon Sasan :

D’abord, il faut recueillir de la terre glaise et ensuite, la laisser tremper dans l’eau pendant toute une nuit. Puis, elle sera mélangée avec du rocksand et pétrie avec les pieds. Peu après, l’amas de boue est travaillé avec des gestes rapides et précis par trois ouvriers sur une tour électrique, afin de les modeler. Ensuite, il faut les laisser sécher pendant plusieurs jours. Nous pouvons apercevoir des centaines de lampes disposées sur des étagères.

La famille possède deux fours, qui sont alimentés par du bois. Les lampes y sont mises pour s’affermir et durcir. Le processus dure une journée et le refroidissement une nuit.

Pour terminer, les lampes sont vérifiées, comptées et mises dans de gros sacs de raphias, en attendant la livraison.

 

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