Faits Divers

Dérapages communaux: une trentaine d’internautes dans le collimateur

La nouvelle des incidents survenus dans le Sud s’est répandue comme une traînée de poudre surtout sur la Toile. Cela a donné lieu à des messages jugés menaçants et incendiaires. Un facebooker a été arrêté par la police. D’autres arrestations pourraient survenir. Week-end sous tension à Rivière-des-Anguilles, lieux de culte profanés et actes de vandalisme, fort dispositif policier pour parer à toute éventualité… La situation dans ce village du Sud était au coeur de toutes les conversations. Et sur le Net, la nouvelle a vite été relayée. Chacun y allait de son commentaire. Mais sur son profil Facebook, un utilisateur a, lui, posté des propos jugés dangereux et qui incitent à la violence. Lundi après-midi, cet internaute a été arrêté par la Cybercrime Unit du Central Criminal Investigation Department (CCID). Ce mardi, le suspect sera présenté  devant la justice. Les Casernes centrales laissent comprendre que d’autres utilisateurs, soupçonnés de diffuser des propos incendiaires sur les réseaux sociaux, sont recherchés. La Cybercrime Unit a établi une liste d’une trentaine de Facebookers et les arrestations devraient survenir incessamment. À l’issue de ces incidents où l’on dénombre plusieurs blessés, la police a procédé à l’arrestation de huit individus. Ils sont actuellement en détention après leur comparution en Cour La police reste sur le qui-vive malgré un retour au calme. Elle active les manœuvres pour retracer et arrêter ceux soupçonnés d’être impliqués dans ces dérapages. À lundi après-midi, selon le service de presse des Casernes centrales, la situation était sous contrôle. « C’est une psychose. La police est là pour rétablir la situation ». Pour les Casernes centrales, c’est tolérance zéro. Une sévère mise en garde est lancée contre tout individu impliqué dans des incidents ou situations menant à une dégradation de l’ordre et la paix publics. Lundi, un important dispositif policier a été déployé sur le terrain pour éviter tout dérapage. « La National Coast Guard, la Special Mobile Force et la Special Support Unit sont mobilisées. L’Helicopter Squadron reste en alerte ». Sommes-nous en situation d’urgence (Sudden Tempest) ? « Non, il n’y a rien de la sorte », fait comprendre la cellule de communication de la police. Le Sudden Tempest est une alerte de vigilance maximale. Tous les policiers sont appelés au poste et les congés annulés.

Médiation sur le parking d’Apollo Bramwell

Ils étaient une centaine de ‘wellwishers’ à s’être réunis vers 22h30 sur le parking de l’hôpital Apollo Bramwell. Les divers groupes, musulmans et hindous, venant de différents coins du pays, voulaient arriver vers une médiation. « Tout le monde est tombé d’accord qu’il faut calmer le jeu, car ces incidents ont créé une psychose dans le pays et les enfants ont peur d’aller à l’école à l’approche des examens, de même que les femmes refusent de sortir par peur, c’est pour cela qu’il faut une médiation commune sur un terrain neutre qu’est le parking d’Apollo », nous a dit Nuvin Unnoop qui menait l’un des groupes. Quant à Salim Peerally, un travailleur social, habitant de Rivière-des-Anguilles, il dit « qu’il y a un traumatisme, les policiers sont partout et font peur aux habitants. Afin qu’il n’y ait plus de dérapages, nous comptons animer une conférence de presse commune mardi ».

Mario Nobin: « La situation est sous contrôle »

Le Commissaire de police, Mario Nobin, qui répondait aux questions des journalistes à l’issue de la conférence de presse du Premier ministre, a affirmé que la police maîtrise la situation. « Des unités spéciales sont mobilisées de jour comme de nuit », a-t-il déclaré. Répondant à une question de la presse concernant la situation dans le Nord du pays, le No 1 de la force policière a expliqué que la situation est pleinement sous contrôle. Il a aussi affirmé que des hélicoptères de la police survoleront le pays. En ce qui s’concerne les arrestations, il soutient qu’il y en a eu 10 jusqu’ à présent et que les enquêtes sont en train d’être canalisées vers le Central CID. Finalement, concernant les propos diffamatoires tenus sur les réseaux sociaux, Mario Nobin a déclaré que la police est en train de collaborer avec les différents ministères. « Le CCID retracera les auteurs de ces propos et ils seront arrêtés dès que nous les retrouverons », a-t-il dit.

Réseaux sociaux: Ce que risquent les contrevenants

Les membres du public ont été avertis, lundi, dans un communiqué émis par le ministère des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) que des poursuites criminelles peuvent être entreprises en cas de la violation de l’ICTA Act de 2001 et de la Computer Missuse and Cyber Crime Act de 2003. Dans le premier cas, le contrevenant peut risquer une peine d’emprisonne-ment ne dépassant pas cinq ans ainsi qu’une amende ne dépassant pas Rs 1 million. Alors que dans le deuxième cas, les contrevenants peuvent risquer une peine de servitude pénale ne dépassant pas 20 ans ainsi qu’une amende de Rs 200 000.

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Radio Plus se dissocie de la page Facebook « Radio Plus – Mauritius/île-Maurice »

Il est porté à la connaissance des internautes et du public en général que Radio Plus, n’a rien à voir avec la page Facebook ayant comme nom «Radio Plus – Mauritius/île-Maurice». L’origine de cette page Facebook est inconnue et le nom de Radio Plus est utilisé illégalement. Des actions seront prises incessamment.
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