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Diabète de type 1 : un nouveau mode de traitement d’ici mi-2024

La Santé fera l’acquisition de 1000 appareils de surveillance continue de glycémie.

Vers juin 2024, des patients atteints de diabète de type 1 devraient bénéficier d’une pompe à insuline afin de mieux contrôler leur taux de glycémie. 

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Les patients atteints de diabète de type 1 devraient bénéficier d’un nouveau mode de traitement par injection d’insuline. Le ministère de la Santé envisage l’acquisition de 1 000 appareils de surveillance continue de la glycémie (CGM), ce qui leur permettra de réguler plus facilement leur taux de glycémie. L’appel d’offres pour l’achat de ces appareils devrait être lancé bientôt, selon le ministre de la Santé Kailesh Jagutpal. Cette mesure découle d’une annonce faite dans le Budget 2023-2024.

Luxmi Danharry, infirmière spécialisée en diabète au sein de l’Organisation non gouvernementale (ONG) Ti-Diams, accueille favorablement cette initiative qui va aider particulièrement les jeunes patients. Présenté comme un dispositif sous forme de patch placé sur le bras, le CGM (Continuous Glucose Monitor) est un appareil qui, une fois calibré, injecte la quantité d’insuline nécessaire à son utilisateur. « Outre les tests de glycémie, les patients atteints de diabète de type 1 doivent s’injecter cinq à sept doses d’insuline, ce qui peut être source d’inconvénients pour certains », explique l’infirmière.

Grâce au dispositif que le ministère envisage d’acquérir, Luxmi Danharry est d’avis que les bénéficiaires pourront assurer leur prise en charge médicale en toute discrétion au moment opportun, sans avoir à se soucier du lieu ou du regard des autres. « Cela pourrait éviter les complications éventuelles lorsque le patient ne fait pas son injection au moment voulu », estime-t-elle.

Sécurité des patients

L’utilisation du CGM passera par une approche multidisciplinaire intégrant les soins de santé, la technologie et l’éducation des patients, a souligné le ministre Jagutpal, en réponse à une question du député Farhad Aumeer au Parlement, le mardi 12 décembre. « Lors de l’introduction de nouveaux services, la sécurité des patients doit être prise en considération, car de nouvelles technologies peuvent entraîner une augmentation du stress, de l’anxiété et de l’épuisement, pouvant à leur tour conduire à des problèmes psychologiques. En sus, en cas d’utilisation incorrecte, l’administration automatique d’insuline par la pompe peut entraîner un malaise, une hypoglycémie et potentiellement des conditions critiques pouvant mener à la mort », a-t-il fait remarquer.

Kailesh Jagutpal a également affirmé que le ministère prévoit de proposer des programmes éducatifs complets sur la technologie du diabète destinés aux patients, aux professionnels de la santé et aux diététiciens. Ce programme de sensibilisation comprendra la formation à l’utilisation des outils et technologies de gestion du diabète, des ateliers et des webinaires pour partager des expériences et connaissances. Une formation personnalisée sera dispensée aux patients en tenant compte de leur mode de vie, de leur âge, de leurs comorbidités et de leurs préférences personnelles.

Contrairement au diabète de type 2, qui est lié au mode de vie, à l’alimentation et à la sédentarité, entre autres, le diabète de type 1 est une affection chronique où le pancréas produit peu ou pas d’insuline. Le diabète de type 1 se développe chez les enfants et les jeunes adultes, mais peut survenir à tout âge.
 

 

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