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Double viol de l’épouse de son ami : le policier Budloo écope de 18 ans de prison

Il a violé la femme de son compagnon de beuverie. La cour intermédiaire a condamné Omdeo Kumar Budloo à 18 ans de prison. Veejai Coomar Doobooree, l’époux de la victime, a écopé d’une même sentence pour complicité.

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La sanction est tombée neuf ans plus tard. Omdeo Kumar Budloo, un policier de 51 ans, a été condamné à 18 ans de prison pour le double viol de l’épouse de son ami Veejai Coomar Doobooree. Ce dernier, un aide-chauffeur, passera également les 18 prochaines années derrière les barreaux pour complicité. Le délit remonte à mai 2008, à Highlands.

Les deux hommes avaient plaidé non coupables aux accusations retenues contre eux. Le policier Budloo, répondait de deux charges de viol sur l’épouse de son ami Doobooree. La femme était alors âgée de 35 ans. Veejai Coomar Doobooree faisait, lui, l’objet de deux accusations de complicité. Les deux hommes avaient été reconnus coupable, le 3 mai 2017, par les magistrats Vijay Appadoo et Darshana Gayan, en cour intermédiaire.

Lors de l’énoncé du verdict, les magistrats ont été très critiques. Le policier Omdeo Kumar Budloo s’est attiré les foudres des magistrats qui ont précisé qu’il est temps d’envoyer un signal fort pour éviter que ce genre de délit ne se reproduise. « C’est votre devoir de protéger les gens et de faire respecter la loi. Or, vous n’avez pas hésité à commettre cet acte barbare », ont dit les magistrats.

Aucun signe de remords

D’autre part, Vijay Appadoo et Darshana Gayan soulignent que les plaidoiries des avocats des deux accusés étaient erronées. L’homme de loi d’Omdeo Kumar Budloo avait plaidé que son client regrettait ses actes. Or, selon le magistrat Appadoo, c’est contraire à la déclaration de l’accusé qui avait affirmé qu’il connaissait très bien la plaignante et ne sait pas pourquoi elle a formulé de fausses allégations à son encontre. « Il n’y a aucun signe de remords », ont déclaré les magistrats dans le verdict.

Ils ont aussi commenté la participation de Veejai Coomar Doobooree dans cette affaire. L’acte de l’époux est tout aussi grave que celui du policier, évoquent les magistrats, car il a aidé celui-ci à commettre son crime. Vijay Appadoo et Darshana Gayan n’ont pas manqué de déclarer que la victime a dû revivre les séquelles de son traumatisme quand elle est venue témoigner en cour.

Le viol avait eu lieu neuf ans plus tôt, soit en 2008 à Highlands. Ce n’est que sept mois après les faits que la victime a porté plainte à la police. C’est le 15 avril 2009 qu’elle s’est rendue au poste de police de Phœnix. Le drame a eu lieu à son domicile, sous les yeux de son époux Veejai Coomar Doobooree. Il faisait le guet pendant que son ami policier violait son épouse. Et, cela s’est produit en deux occasions, alors que les enfants de la victime dormaient dans leur chambre.

Lors de son témoignage en Cour, la victime est revenue sur le drame. Elle a raconté qu’elle était dans sa chambre quand son époux est entré et lui a fait part que son ami voulait avoir des relations sexuelles avec elle. La victime dit avoir refusé, mais son époux ne voulait rien entendre et a emmené le policier dans leur chambre malgré son refus. Le policier l’a poussée sur le lit, a arraché ses vêtements pour ensuite la violer. « J’avais peur, j’ai pleuré, mais je n’ai pas fait de bruit pour ne pas réveiller mes enfants qui se trouvaient dans leur chambre à côté », relate la victime.

Le 13 septembre 2008, le jour de l’anniversaire de Veejai Coomar Doobooree, le policier Omdeo Kumar Budloo est venu de nouveau chez eux. Il a mangé et a consommé des boissons alcoolisées. Il était alors 22 h 30 lorsque ses enfants sont allés se coucher. L’époux a conduit son ami dans leur chambre pour qu’il ait des rapports sexuels avec son épouse. La femme dit avoir de nouveau refusé. Son époux a alors menacé de la tabasser et de réveiller ses enfants pour qu’ils soient témoins de la scène. Son époux a ensuite fait le guet. Il a dit à son épouse qu’il serait payé par le policier.

La plaignante a aussi révélé  qu’elle a été victime de violence conjugale pendant plusieurs années. Ce n’est que quand elle a trouvé refuge chez sa mère, vers fin 2008, que le déclic s’est produit et qu’elle a porté plainte à la police.

 

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