Faits Divers

Drogue : Vidya Heerah et Nusrat Bibi Ozeer Dilkholaust restent en détention

La Cour suprême a maintenu la décision de la BRC dans les deux cas.

Vidya Heerah et Nusrat Bibi Oozeer Dilkholast, les deux âgées dans la vingtaine, resteront en détention préventive. Ces deux jeunes femmes, arrêtées pour délits de drogue, ont vu leurs motions respectives pour obtenir la liberté sous caution être rejetées par la Cour suprême le mercredi 27 novembre 2019. Elles demandaient à cette instance de revoir les décisions respectives de la Bail and Remand Court (BRC) de leur refuser la liberté sous caution. La Cour suprême a maintenu la décision de la BRC les concernant. 

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La décision de la Cour suprême, dans les deux affaires, revient aux juges David Chan Kan Cheong et Nicholas Oh San-Bellepeau. Dans les faits, Vidya Heerah, avait été arrêtée et détenue depuis le 29 janvier 2019 pour tentative de possession d’héroïne valant Rs 9 millions. Cela, suite à l’interpellation d’une ressortissante malgache, à l’aéroport de Plaisance. La passagère avait sur elle 350 grammes d’héroïne, d’une valeur de plus de Rs 5 millions. La drogue était dissimulée dans la poignée de son sac à roulettes. À la suite d’un exercice de livraison contrôlée organisé par la police, Vidya Heerah et son petit ami sont arrivés sur les lieux tard dans la nuit sur une moto. 

Ils ont été arrêtés alors que ce dernier a tenté de prendre possession du sac à roulettes contenant des colis factices. L’enquête de police a révélé que plusieurs appels avaient été passés depuis le téléphone de la jeune femme peu avant son arrestation. Vidya Heerah a concédé avoir été sur les lieux mais nie avoir eu connaissance de la transaction de drogue. Sa version est qu’elle pensait qu’elle sortait pour dîner avec son copain. 

Quant à Nusrat Bibi Oozeer Dilkholaust, elle avait été arrêtée le 3 juillet 2019 en compagnie de son époux. C’était lors d’une perquisition de police au domicile du couple à Bois-Chéri. Rs 186 400, ainsi que 1 599 comprimés de « prégabaline », ont été saisis au domicile du couple. Mari et femme n’avaient aucune ordonnance médicale pour les pilules. Sa motion pour être relâchée sous caution a été rejetée le 16 août 2019 par la BRC. La Cour suprême a statué que la BRC a eu raison de leur refuser la liberté sous caution.

 

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