En cas d’apocalypse : Maurice parmi les endroits où il faut être pour pouvoir survivre

Maurice fait partie des endroits où les chances de survie sont élevées en cas de désastres naturels et face aux catastrophes causés par l’homme. C’est ce que rapporte une étude publiée par le « Risk Analysis journal ».

Une très sérieuse étude publiée par le Risk Analysis journal et effectuée par les chercheurs Matt Boyd et Nick Wilson, reprise dans de nombreuses autres publications, a identifié Maurice parmi les endroits où les chances de survie sont les plus élevées en cas de catastrophe planétaire du type nucléaire et autres. Selon cette étude, l’Australie et la Nouvelle-Zélande sont les mieux placés pour survivre aux désastres naturels et aux catastrophes causés par l’homme, mais aussi aux conséquences de la chute d’un astéroïde.

Ensuite, l’Islande, les îles Solomon, les îles Vanuatu, l’Indonésie, les Philippines et Maurice sont également les endroits où il faut être pour avoir un maximum de chances de survie. Et ce, bien qu’ils soient quand même moins bien équipés que l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

Parmi les facteurs qui ont été pris en compte, il y a la situation géographique des pays, leur capacité à produire de l’énergie de façon autonome, l’état des infrastructures, mais aussi leur capacité à produire suffisamment de nourriture en cas de catastrophe.

Ce dernier facteur est une des raisons pour lesquelles l’Australie et la Nouvelle-Zélande figurent tout en haut. D’ailleurs, selon l’étude, même si le pire des scénarios se produit avec comme conséquence que la Nouvelle-Zélande est coupée du monde et que 61 % de sa production est détruite, il y aurait encore toujours suffisamment de nourriture disponible pour nourrir la population.

L’Islande se qualifie aussi car, même s’il se trouve près de l’Europe, il est suffisamment isolé pour que sa population puisse survivre à un certain niveau. Dépendant grandement de l’énergie renouvelable pour produire son énergie et dépendant beaucoup de la pêche, l’Islande peut vivre en quasi-autarcie.

Lorsqu’ils ont évalué les risques, les chercheurs sont arrivés à la conclusion que Maurice se situe dans la même catégorie que l’Indonésie et les Philippines. Si certaines simulations effectuées par les chercheurs pour les besoins de cette étude suggèrent que ces trois pays « pourraient se trouver dans une situation où ils ne parviendront plus à produire suffisamment de nourriture pour leur population dans un scénario de catastrophe sévère, ils se trouvent parmi les quelques États insulaires qui pourraient s’en sortir dans une situation moins grave, car ils seraient moins touchés par les impacts climatiques soudains ». 

Les chercheurs notent cependant que Maurice est « grandement dépendant de l’importation pour produire son énergie et manque en capacité de production et pourrait donc faire face à un déclin rapide » s’il se trouve totalement isolé du monde. En revanche, sa situation géographique fait qu’il est moins exposé à des flux massifs de population vers ses côtes.