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En Cour suprême : le CP demande un renvoi pour répondre aux questions du DPP 

Le Commissaire de police, Anil Kumar Dip.

Face aux 69 questions que lui a posées le Directeur des Poursuites Publiques (DPP), le commissaire de police (CP), a via son avouée, requis un renvoi de sa plainte constitutionnelle devant la Cour suprême.

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Il faudra patienter encore pour avoir les réponses du Commissaire de police, Anil Kumar Dip, aux 69 questions posées par le Directeur des Poursuites Publiques (DPP), Me Rashid Ahmine, le 21 septembre 2023. Cela dans le cadre de la plainte constitutionnelle, logée par le CP contre le DPP. 

L’affaire a été appelée le jeudi 19 octobre 2023, devant l’Acting Master and Registrar, Wendy Rangan. Me Shamila Sonah-Ori, avouée représentant le CP, a requis un renvoi afin de présenter les réponses de son client aux questions du DPP. L’avouée dit être dans l’attente de documents pour formuler ces réponses. L’affaire a été ajournée au 31 octobre 2023. 

Par ailleurs, le président de la République, Prithvirajsing Roopun, citée comme « interested party » dans l’affaire, sera dorénavant représenté par Me Sureka Angad, Deputy Chief State Attorney. Le DPP, était représenté par Me Sanjay Bhuckory, Senior Counsel.

Dans sa liste de questions, le DPP demande notamment si le CP est d’avis que le DPP n’a pas de pouvoirs de réclamer un dossier d’enquête, s’il pense qu’il y a « cover-up » de la police ? ». Aussi, le DPP cherche à confirmer si Anil Kumar Dip a assumé l’intérim au poste de CP avant d’être confirmé à ce poste. De plus, le DPP demande en quoi, le président de la République, Prithvirajsing Roopun, est-il une « interested party » dans cette affaire. Le DPP demande aussi au CP si celui-ci, n’a jamais consulté les officiers de son bureau, par rapport à des enquêtes de police en cours. 

Dans sa plainte, le CP demande à la Cour suprême de déclarer que le DPP et ceux agissant sous son autorité, ont usurpé ses pouvoirs. Cela, concernant les questions liées aux enquêtes de police dans certaines affaires. Plus particulièrement sur les décisions ayant abouti à la libération sous caution d’Akil Bissessur, Avinash Bissessur et Doomila Devi Moheeputh, de l’activiste Bruneau Laurette, de l’ancien CEO de Mauritius Telecom, Sherry Singh. Il cite aussi le cas de Chavan Dabeedin, ancien cadre du Central Electricity Board.

 

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