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Enquête sur deux clips pornographiques : un entrepreneur âgé et sa jeune partenaire se livrent à des jeux sexuels

Messenger C’est à travers le service de messagerie Messenger que ces clips sont partagés.

Deux clips pornographiques mettant en vedette un entrepreneur d’une cinquantaine d’années et une jeune femme dans le Nord de l’île font actuellement le buzz. C’est à travers le service de messagerie Messenger que ces clips où ils se livrent à des jeux sexuels sont partagés depuis le début du mois de mars 2018.

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L’« acteur » des clips, marié et père de famille, s’est rendu à la Cyber crime Unit pour consigner une déposition le 6 mars dernier.

Les deux clips sont d’une durée de 2m44 et d’une minute 39. Dans la version étendue, la séquence commence par une vue dans une salle de bains. L’appareil utilisé pour filmer la scène, qui semble être un cellulaire, est posé dans un coin pour une prise de vue large. On y voit une femme, de 18 ans à la vingtaine, et un homme, les cheveux noirs et grisonnant avec une barbe vieillissante. Ils sont sous la douche. L’entrepreneur, issu d’un village du Nord, parle avec elle et fait une bise sur le front de sa partenaire.

L’entrepreneur, issu d’un village du Nord, parle avec elle et fait une bise sur le front de sa partenaire.»

Pendant ce temps, la jeune femme se prête aux « jeux ». Puis, il y a une coupure d’eau et l’entrepreneur disparaît de l’écran. Loin de tempérer son ardeur, il retourne à la salle de bains avec deux bouteilles d’eau pour se laver.   Tous deux sortent de la salle de bains et le quinquagénaire prend l’appareil qui filme la scène.

Dans le clip, les scènes sont entrecoupées par d’autres séquences qui semblent avoir été filmées depuis un écran d’ordinateur. Ainsi, on y voit le couple dans un salon, sur un canapé se livrant à des acrobaties sexuelles. La dernière séquence du clip montre les deux dans une chambre.

Dans l’autre clip, plus court, la séquence se poursuit.  L’entrepreneur tient la caméra et donne des instructions à la jeune femme, consciente que toute la scène est filmée. « Rier ta ! » lui lance-t-il. La jeune femme se prête volontairement au jeu. Après avoir suivi les instructions à la lettre, la jeune femme s’approche de l’entrepreneur, allongé sur le lit. Le clip s’achève sur cette séquence.

Joint au téléphone, l’entrepreneur n’a pas voulu s’étendre sur l’affaire. « Je me suis déjà rendu à la police pour porter plainte », soutient-il.  Dans sa déposition à la Cyber crime Unit, il a expliqué que, depuis le début de mars, ces deux clips ont fait surface sur Messenger. Ses proches, choqués par les clips, auraient été les premiers à les visionner. Il a souligné aux enquêteurs que la femme en sa compagnie ne serait qu’une ancienne copine et que la scène a eu lieu dans un bungalow.  Pour ce dernier, les clips qu’il conservait pour son usage personnel lui auraient été dérobés.  Dans l’une des vidéos, il y a même le nom de la personne et un numéro de téléphone.

«Des actes répréhensibles avec ou sans consentement»

L’homme de loi Neil Pillay explique que la diffusion de tels clips sont des actes répréhensibles et donc punissables par la loi. « Du moment où la vidéo est mise en circulation, cela constitue un délit, que les protagonistes aient été consentants  ou non » nous précise l’avocat.

Selon l’article 46 H (i)(ii) de l’Information and Communication Technologies Act (ICTA), « toute personne utilisant un service d’information et de communication ou faisant obstacle à un service de communication pour la transmission ou la réception d’un message qui est grossièrement offensant ou d’un caractère obscène ou menaçant est passible de poursuites. L’autre partie fait état des préjudices, inconvénients ou d’anxiété inutile causée à la victime».

Et  à l’avocat de rappeler que toute personne trouvée coupable, «  peut se voir imposer une amende ne dépassant pas Rs 1million et pouvant aller à une peine d’emprisonnement ne dépassant pas cinq ans ».

 

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