Faits Divers

Escroquerie : travaux communautaires pour deux belles-sœurs

La déclarante a porté plainte contre les deux accusées pour escroquerie.

Deux belles-sœurs, l’une âgée de 49 et l’autre de 46 ans, auront chacune à effectuer 180 heures de travaux communautaires. Elles ont été jugées coupables, devant la Cour intermédiaire, d’escroquerie de la somme de Rs 61 000, au préjudice d’une femme de 37 ans.  

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Les deux femmes répondaient, devant la Cour intermédiaire, de n’avoir rien payé à une habitante de Vacoas, âgée de 31 ans, pour des articles valant Rs 61 000. Elles avaient plaidé non-coupables.

Le 23 octobre 2019, les deux femmes avaient été jugées coupables d’escroquerie, par le magistrat Pranay Sewpal. Le 30 octobre 2019, ce dernier a infligé un an de prison à chacune des accusées. Il a toutefois suspendu la peine et avait réclamé un rapport social sur chacune d’elles pour décider si elles pouvaient effectuer des travaux communautaires.

Vêtements de mariage

Le 10 janvier 2020, la cour a pris connaissance du rapport social concernant les deux accusées. Les rapports leur étant favorables, la cour a commué la peine d’un an de prison en 180 heures de travaux communautaires. Les deux femmes auront à se présenter de nouveau devant cette instance judiciaire, le 30 mars 2020.  

Lors du procès, la déclarante, domiciliée à Vacoas a relaté que le 13 juillet 2011, vers les 18 h 30, les deux accusées se sont présenté à son magasin en vue d’acheter des vêtements de mariage. Selon la déclarante, les deux femmes lui ont fait croire qu’elles connaissaient une famille « R » qui leur a dit de se rendre à son magasin pour s’en procurer.

La déclarante aurait dit aux deux accusées qu’elle allait contacter à la famille « R » pour s’enquérir. Or, ces dernières lui ont demandé de ne pas contacter le faire pour ne pas l’importuner. La déclarante a soutenu qu’elle a alors autorisé les deux femmes à prendre les vêtements de leur choix à condition de venir régler la note le lendemain.

L’habitante de Vacoas a affirmé que les deux acheteuses ne l’ont pas fait. Elle a expliqué devant la cour qu’elle faisait, des fois, des ventes à crédit. N’ayant pas reçu son argent, la déclarante a contacté la famille « R » et un de ses membres lui a fait comprendre que la famille n’a pas recommandé les deux accusées.

De son côté, la femme de 46 ans a admis, dans une déclaration à la police, avoir pris des articles de la déclarante et qu’elle n’a rien payé. Elle a aussi avoué avoir donné un faux numéro de téléphone à la déclarante, car elle n’avait nullement l’intention de régler le montant des articles. Elle a évoqué devant la cour que, par la suite, son époux a tenté de verser Rs 20 000 à la déclarante. Mais, que celle-ci aurait refusé.

Quant à sa belle-sœur, la femme de 49 ans, elle a nié les allégations de la déclarante. Elle a expliqué que c’est sa belle-sœur qui a pris les vêtements à crédit.

Dans son jugement, le magistrat Pranay Sewpal soutient que les deux accusées ont fait des aveux dans leur déclaration à la police. Il ajoute qu’il a été convaincu par le témoignage de la déclarante. Il a donc trouvé les deux belles-sœurs coupables d’escroquerie.

 

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