«Mon fils et moi avions parlé à 11h00 mercredi, même si ce n’était pas longuement parce qu’il était en voiture avec les deux Mauriciens venus le récupérer à la frontière polonaise. Le réseau était mauvais, mais on a eu de ses nouvelles », lâche Manoj Luchan, de la VIPSU et père de Comal, étudiant en dentisterie en Ukraine.
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Le surintendant Manoj Luchan donne des nouvelles de son fils. « Il va bien. Mais il est épuisé en raison du trajet de quatre jours qu’il a effectué, à pied et en voiture, afin de pouvoir arriver jusqu’à la frontière polonaise. Je suis soulagé », dit-il.
« Il a beaucoup marché, environ 80 kilomètres, à trainer ses affaires, mais il s’est dirigé vers un centre de refuge, un hôtel, pas des ‘shelters’, et le protocole polonais est suivi. Je dois remercier ces deux Mauriciens qui ont passé des nuits à attendre mon fils pour le rapatrier vers la Pologne.
L’entraide mauricienne est légendaire, on ne regarde pas la couleur de peau, ni la religion, c’est le patriotisme qui prime. Je remercie aussi les autorités locales et les ambassades de Maurice en Russie et en Allemagne qui ont abattu un travail formidable. Ils ont suivi la démarche de mon fils du début à la fin. Sans oublier le Dr Kureemun, qui a tout donné pour mon fils. On était en contact permanent lui et moi. »
Comal Luchan : « J’ai un problème de réseau, mais je vais bien »
Le Défi Quotidien a pu également parler à Comal Luchan, mercredi après-midi. Il disait qu’il était en route pour la capitale polonaise en voiture avec deux Mauriciens et qu’il allait bien.
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