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Fin de la session annuelle du Parlement : le PM chinois promet une plus grande ouverture

Le Premier ministre chinois Li Keqiang Le Premier ministre chinois Li Keqiang

La session annuelle du parlement chinois a pris fin le mardi 20 mars. En guise de clôture, Li Keqiang, chef de gouvernement chinois, a animé une conférence de presse au cours de laquelle il a promis que l’ouverture de l’économie chinoise allait se poursuivre.

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La session annuelle de l’Assemblée populaire nationale (APN) de Chine s’est clôturée, le mardi 20 mars à Pékin, avec le discours du président réélu, Xi Jinping. C’est toutefois son chef de gouvernement, Li Keqiang, qui a répondu aux questions de la presse dans l’enceinte du Grand palais du peuple, à Pékin. Le Premier ministre chinois a entre autres promis que la politique d’ouverture de l’économie chinoise allait être maintenue, voire accentuée dans les années à venir.

« L’ouverture a été instrumentale dans le développement de la Chine, a expliqué Li Keqiang; la Chine va maintenir le libre-échange et poursuivre son ouverture. En fait, la Chine va s’ouvrir davantage. Fermer ses portes ne ferait que jouer contre elle. » Selon le chef du gouvernement chinois, le pays a encore de gros progrès à faire en matière d’ouverture, notamment au niveau tarifaire. « Notre but immédiat est de réduire encore les tarifs et d’atteindre zéro tarif sur certains produits, comme les médicaments, surtout ceux contre le cancer, » a-t-il indiqué.

L’ouverture de l’économie chinoise devrait aussi faire plus d’espace au secteur des services, selon Li Keqiang. « Nous sommes toujours déficitaires pour le commerce des services, a-t-il expliqué, nous devons élargir l’accès à notre marché. » Les secteurs de l’éducation, de la santé et des services financiers sont notamment visés. Pour encourager le développement à ce niveau, le Premier ministre chinois fait également une annonce : l’abolition du transfert de technologie obligatoire pour ceux qui se lancent dans le domaine.

L’ouverture de cette économie ne peut toutefois se faire sans une simplification des procédures pour créer une entreprise en Chine. Li Keqiang a rappelé qu’il fallait encore 22 jours pour incorporer une compagnie, alors que dans la plupart des pays avancés, le processus peut être complété en une journée. « Nous voulons réduire de moitié le temps nécessaire pour lancer un business, a-t-il affirmé; nous allons nous assurer que les permis qui ne reposent sur aucune loi et qui sont frivoles seront éliminés. » La réforme fiscale, éliminant la business tax au profit de la TVA, devrait aussi se poursuivre, selon le chef du gouvernement.

Sur le plan international, la menace d’une guerre commerciale avec les États-Unis a aussi refait surface. Li Keqiang a insisté sur le fait qu’une guerre commerciale ferait du tort à tous les acteurs concernés. « Je crois que personne ne sortirait vainqueur d’une guerre commerciale, a-t-il déclaré. D’ailleurs, le mot guerre associée au commerce va à l’encontre du principe commercial même qui repose sur la négociation et le dialogue. Nous devons agir de manière rationnelle et non sous le coup de l’émotion. » Le Premier ministre chinois a rappelé que les échanges commerciaux entre la Chine et les États-Unis ont atteint USD 580 milliards en 2017.

 

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