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Formation : le vice-Président lance le Soft-Skills programme

Soft-Skills programme Maurice a besoin de plus de talents pour atteindre son ambition, affirme le vice-Président de la République.

Une attitude plaisante au travail aide à booster une carrière. C’est le  rêve de tout le monde, mais pour une majorité d’employés, la réussite s’éloigne de jour en jour, par manque de confiance en soi. Et pourtant, cette capacité est à la portée de tout le monde.

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C’est dans cette optique que Softs Skills Consultants (Mauritius) Ltd a lancé, officiellement, lundi après-midi, à l’auditorium Octave Wiehé, de l’Université de Maurice, le premier cours de skill matching et d’employabilité à Maurice. Le projet est mené en partenariat avec SkillBott des États-Unis. Le programme a été lancé par le vice-Président de la République, Paramasivum Pillay Vyapoory, devant une assistance composée en majeure partie d’étudiants.

Au coût de Rs 15 000 pour une durée de 160 heures, ce cours va permettre aux jeunes de 12 à 30 ans d’acquérir la bonne attitude au travail. Il aidera à forger la personnalité du candidat à l’emploi, tant au niveau de son attitude au travail, du développement de sa personnalité, de son sens de communications et autres capacités pour booster sa carrière.

Ce programme a déjà touché des milliers de jeunes Mauriciens, a précisé Kesho Gooriah, directeur de Soft Skills Consultants (Mauritius) Ltd. Il a souligné que le Soft Skills, ou l’art de  savoir, prend de plus en plus d’importance dans le monde du travail, car les employeurs préfèrent avoir des employés qui peuvent prendre des initiatives, qui ont une bonne maîtrise de la communication, que des détenteurs d’un diplôme universitaire mais qui ont des manquements au niveau de communication et de la prise de décision. 

De son côté, le vice-Président de la République, a expliqué que Maurice a besoin de plus de talents pour atteindre son ambition d’être une économie à haut revenu. Toutefois, dit-il, le chômage des jeunes affecte la croissance économique du pays. Il cite un rapport du Bureau international du Travail, qui fait état des  nombreuses causes du chômage des jeunes. Il a évoqué notamment des manquements au niveau de la communication et du savoir-faire au travail. Il souligne que dans la nouvelle économie, les jeunes sont de plus en plus appelés à occuper plus d’un job au cours de leur carrière.

Ce qui explique que les jeunes sont appelés à être plus flexibles et  polyvalents. Certes, dit-il, les qualifications académiques et techniques sont importantes, mais  le Soft Skills devient de plus important pour avoir un emploi.  Il précise que de plus en plus les compagnies recherchent d’autres talents chez des candidats à l’emploi, en sus de leurs qualifications académiques.

De son côté Michael Lillywhite, CEO de SkillBott a parlé longuement sur l’importance du Soft Skills au  21e  siècle.

 

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