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Gaz naturel : ce qu’on ignorait du projet

Le projet de construction d’un Liquified Natural Gas Facility verra-t-il le jour ? Malgré le scepticisme de certains acteurs et même des membres du gouvernement, le ministère des Services publics s’y accroche.

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Le ministère des Services publics ne lâche pas prise. Malgré les réserves exprimées par des membres du gouvernement et l’entourage du Premier ministre, ce projet de Liquefied Natural Gas (LNG) est traité avec la plus haute importance au sein du ministère.

Un document déposé à l’Assemblée nationale, mardi soir, par le ministre des Services publics Ivan Collendavelloo et intitulé ‘LNG Conference-Smarter Energy for the Indian Ocean 11th and 12th October, Edeb Bleu Seychelles’, mentionne l’importance qu’accordent le ministère et le CEB au projet LNG. Ce document a été préparé par l’Acting General Manager du CEB, Shamshir Mukoon, dans le cadre d’une conférence aux Seychelles qui a vu la participation d’Ivan Collendavelloo et d’autres cadres du CEB et de la State Trading Corporation (STC).

Le document indique que suite à l’exercice de Request for Information lancé en juin 2017 pour la création d’un LMG Facility, pour assurer la fourniture en gaz naturel, 33 firmes avaient soumis leurs propositions. Aucune n’avait identifié un site pour réaliser ledit projet, mais plusieurs ‘LNG technical solutions’ avaient été présentées : land based solutions ou Onshore Regas. La réalisation du projet devrait prendre entre 18 et 36 mois, et le LNG Supply Agremment serait d’une durée de 10 à 25 ans.

Garanties

Sur le plan financier, les firmes ont exigé des garanties de paiement du CEB et un ‘Sovereign Guarantee’ du gouvernement. Quant à la structure des prix, elles ont proposé une Fixed Charge : Investment Cost + Premium + Fixed Operating and Managing Cost. Une Commodity Charge : Freight + Insurance + Shnrikage Cost + Other Charges ou bien une Variable Charge incluant la prise en charge des coûts d’opérations, de maintenance et des ‘overhead costs’.

Le CEB a invité les compagnies à mener une étude basée sur les solutions techniques proposées. Neuf compagnies ont répondu à l’appel en juillet dernier. Le CEB a retenu les services d’un consultant pour étudier les rapports reçus. L’exercice en cours devrait prendre encore quelques mois. Puis, le CEB passera à l’étape supérieure pour l’aménagement du ‘LNG terminal with Storage and Regasification’. L’objectif : assurer la fourniture du pays en LNG d’ici 2022. La centrale électrique aura besoin de 150 000 tonnes de LNG par an pour être opérationnelle.

 

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