Actualités

Grève de la faim : les grévistes de Saint-Malo en état de faiblesse

Grève de la faim

Les deux grévistes de la faim qui manifestent au centre communautaire de Saint-Malo ne baissent pas les bras, malgré leur état de faiblesse et des problèmes de santé. Ils comptent continuer leur mouvement de protestation afin qu’ils puissent avoir un logement. De leur côté, 13 employés et la directrice de Vedic Social Organisation ont débuté une autre grève de la faim, le dimanche 15 juillet, à Belle-Rose.

Publicité

Troisième jour de grève de la faim pour les sinistrés de Baie-du-Tombeau. Ils ont été sommés de vider les lieux aujourd’hui. Douglas Baya et Rajespedee Candasamy expliquent qu’ils continueront leur grève de la faim malgré leur état de santé. « Je me sens faible. Nous réclamons tout simplement une maison. Nous avons dit tout ce qu’il fallait dire », explique Douglas Baya, porte-parole du Nouvo Mouvma  Zenfan Baie-du-Tombeau. Il affirme que Rajespedee Candasamy n’arrive plus à parler. « Elle a des douleurs aux reins. Elle s’était blessée au travail. Nous n’arrivons pas à la mettre debout », dit-il. Les deux grévistes ont du mal à se déplacer.

Par ailleurs, les treize employés et la directrice de la Vedic Social Organisation ont débuté une  grève de la faim, le  dimanche 15 juillet. Les abris La Marguerite, de Belle-Rose, et Heaven Children’s Centre, à Paillote, ont dû fermer leurs portes à la suite d’allégations de maltraitance envers des enfants. Ces derniers ont été transférés ailleurs.

La directrice déplore la façon de faire de la ministre de l’Égalité des genres. « Nous voulons la rencontrer. Toutes ses allégations sont fausses. Elle doit savoir comment faire les choses. Nous voulons que justice soit faite. Il ne fallait pas transférer les enfants aussi tard dans la soirée. »

Anita Tooreea, éducatrice depuis sept ans, explique qu’elle a du mal à comprendre ce qui se passe. « Nous voulons rencontrer la ministre de l’Égalité des  genres, Roubina Jadoo. Nous voulons connaître nos erreurs. Il nous faut retrouver notre dignité. Nous sommes aujourd’hui sans emploi. J’ai des dettes à rembourser », dit-elle.

greve

 

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !