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Halloween : se faire une grosse frayeur

La fête d’Halloween entre de plus en plus dans les mœurs mauriciennes. Ils sont nombreux à se déguiser et à profiter de la soirée du 31 octobre ou encore du week-end qui la précède.

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Kaline Rault réalise elle-même son maquillage d’Halloween.

Quand on évoque Halloween, tous les moyens sont bons pour impressionner et effrayer les autres : masques, costumes, peintures voire maquillages. Cependant à Maurice, c’est plus la fête qui pousse les gens à travestir leurs identités.

C’est d’ailleurs le cas de Kaline Rault. « Halloween, c’est mon Noël à moi. J’ai vécu en France pendant un certain temps. Et je ne rate jamais une occasion de célébrer Halloween. Quand je suis rentrée à Maurice, j’ai perpétué la tradition. Quoique dans le passé, c’était très difficile de trouver de quoi se déguiser. Aujourd’hui il y a de nombreuses boutiques spécialisées dans les accessoires d’Halloween. »

Kaline estime d’ailleurs que c’est pour cela qu’Halloween prend de l’ampleur à Maurice : « C’est parce qu’il y a plus de boutiques qui commercialisent des accessoires et des costumes que de plus en plus de Mauriciens s’intéressent sérieusement à la fête. »

Une réalisation de Joan Begue, maquilleuse professionnelle.

Pour Halloween, Kaline préfère se maquiller elle-même. « Je n’aime pas trop les masques.

Je préfère réaliser moi-même mon maquillage d’Halloween.

Cela me laisse plus de choix pour utiliser des produits naturels. »

Cette année, elle aura la gorge tranchée. « Pendant longtemps je me suis déguisée en zombie, parce que j’aime les films axés sur ce thème.

Mais cette année, j’ai choisi de m’offrir une gorge tranchée.

Ce n’est pas si difficile à faire si on suit bien les instructions disponibles sur YouTube. »

 

Déguisement

Yash Gooly a opté pour un look zombie cette année.

C’est la troisième année consécutive qu’Ershna Ruhonah se déguise pour Halloween. C’est l’aspect artistique qui l’intéresse. « Je suis artiste dans l’âme. Pour l’occasion, j’aime bien décorer ma chambre et mon jardin avec de petits accessoires que je prends plaisir à fabriquer moi-même. Je ne sais pas encore ce que je vais porter pour Halloween. Les deux années précédentes, j’étais en diablesse et en Catwoman. »

Pour sa part, Vidya Auchombit s’apprête à célébrer Halloween pour la première fois. Elle sera déguisée en sorcière. « Cela fait un bout de temps que je veux franchir le pas. Et comme je suis un peu plus libre cette année, je plongerai dans la magie d’Halloween. »

Et si tout se passe bien, elle rééditera l’expérience. « Je pense que j’ai attrapé le virus. Je vais donc définitivement m’y mettre l’année prochaine. »

Mais Halloween n’est pas uniquement l’affaire des jeunes femmes. Les hommes aussi s’y intéressent, à l’instar de Yash Gooly. « À vrai dire, je m’apprête à fêter Halloween pour la première fois. La société dans laquelle je travaille la célèbre chaque année et j’ai suivi la mouvance. En tout cas, c’est agréable de se laisser porter par l’ambiance plutôt particulière qui entoure cette fête », indique-t-il.

Joan Begue, maquilleuse : « Le gore l’emporte cette année »

Joan Begue est une maquilleuse professionnelle. Pour Halloween, elle confirme qu’elle est déjà surbookée. « L’an dernier, j’ai eu quelques commandes. Mais cette année, beaucoup de Mauriciens ont fait appel à mes services. »  La grande tendance cette année ce sont les blessures sanglantes. « Le gore l’emporte cette année.

En effet, de nombreux clients me demandent de leur faire de fausses blessures, les unes plus sanglantes que les autres. » Le prix ? « Mes honoraires varient de Rs 250 à Rs 1 000, dépendant de la taille et de la difficulté des réalisations. À noter que je peux également réaliser un maquillage d’Halloween personnalisé. »

 

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