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HRDC - Réclamations douteuses à hauteur de Rs 8 M : l’Icac cible plusieurs sociétés

HRDC - Réclamations douteuses à hauteur de Rs 8 M : l’Icac cible plusieurs sociétés La commission anti-corruption aura du pain sur la planche avec ce dossier du Human Resource Development Council.

La commission anti-corruption compte un nouveau dossier qui devrait faire grand bruit dans les couloirs du Human Resource Development Council. Plusieurs responsables de cet organisme devraient être convoqués à l’Icac, dans le sillage d’une enquête portant sur des réclamations d’argent douteuses par des compagnies. 

À ce jour, l’Independent Commission against Corruption (Icac) a recueilli les versions d’une soixantaine d’individus ayant été embauchés sous le Youth Employment Program (YEP) par le biais du Human Resource Development Council (HRDC). Se basant sur des documents recueillis, au moins cinq sociétés sont soupçonnées d’avoir utilisé ce modus operandi pour s’enrichir de manière illicite. Le montant réclamé atteindrait Rs 8 millions.

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À travers le projet YEP, les sociétés auraient fait des réclamations pour des événements fictifs. Cette enquête sera axée principalement sur le mode opératoire utilisé au sein du HRDC en vue de concrétiser les demandes de financement. 

L’enquête de l’Icac a établi que le gouvernement a fait provision pour plusieurs centaines de millions de roupies durant les derniers récents budgets. À l’exemple de l’exercice 2015-2016 , Rs 125 millions avaient été votées. En 2017, Rs 200 M avaient été allouées et en 2018, Rs 250 M. Ces dépenses, dans les livres de compte du HRDC, sont passées au peigne-fin par l’Icac depuis plusieurs semaines. Les enquêteurs ont eu plusieurs sessions de travail en collaboration avec les officiers du HRDC et des responsables au ministère de l’Emploi. 

La coopération avec les enquêteurs a permis de tirer au clair les agissements frauduleux qui se sont déroulés depuis un bout de temps. Pour l’an dernier, soit la durant période 2018- 2019, Rs 150 millions auraient été déboursées par le HRDC. Il s’agit de montants alloués pour financer en partie les rémunérations de jeunes gradués, employés sous le YEP par les compagnies. L’Icac soupçonne aussi plusieurs cas où des employeurs auraient « exploité » de jeunes employés du YEP en leur faisant prendre part à des formations. Les employeurs réclament ensuite une partie des frais au HRDC. À ce stade de l’enquête, l'Icac dispose de versions d’environ 250 jeunes. 

Parmi les sociétés ciblées par l’Icac : des institutions académiques, surtout celles dans le domaine de formation de métier et de gestion. Une école spécialisée dans l’enseignement de la gestion et de la comptabilité est aussi dans la ligne de mire. Les enquêteurs ont mis la main sur une série de reçus et d’autres documents, soupçonnés d’avoir été falsifiés.  Plusieurs individus entendus par l’Icac ont avoué n’avoir jamais travaillé pour cette société, ni d’avoir bénéficié de salaire, alors que leurs noms figurent sur la liste des salariés.

Les enquêteurs soupçonnent aussi l’implication d’officiers du HRDC. L’enquête tente d’établir jusqu’à quel niveau les agissements frauduleux auraient eu lieu. Des compagnies incorporées auraient été utilisées comme sociétés écran pour réclamer de l’argent au HRDC. 

L’Icac a aussi travaillé sur une Corruption and Prevention Review destinée à l'Education and Prevention Department de la commission. Cela après que les enquêteurs ont décelé plusieurs maldonnes. Dans cette optique, des formules pour mettre sur pied des mécanismes mieux efficaces au sein de l’organisme seront étudiés. 

 

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