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Il meurt écrasé sous une branche à Goodlands - Son épouse : «Nous sommes révoltés»

Depuis que le pilier n’est plus, les membres de la famille Parsennoo sont dans le désarroi. Ils peinent à joindre les deux bouts depuis la mort de Tapesswarlall Parsennoo, écrasé par une branche à Goodlands, le 28 avril 2016. Son épouse et ses enfants contre-attaquent.

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La mort de Tapesswarlall Parsennoo, alias Rohit et âgé de 70 ans, avait choqué plus d’un à Goodlands. Le défunt était à moto quand la branche d’un flamboyant lui est tombée dessus. Le septuagénaire a eu le crâne fracassé. Il est mort sur le coup.

Sa famille est révoltée. Elle déplore le fait que ni la Road Development Authority (RDA), ni le conseil de district de Rivière-du-Rempart n’ait assumé ses responsabilités. D’autant qu’il y a eu plusieurs plaintes concernant cet arbre qui représentait une menace potentielle. La famille a servi une mise en demeure à la RDA et au conseil de district, réclamant des dommages de Rs 15 millions par le biais de son avoué, Me Kaviraj Bokhoree, et de son avocat Me Eassen Soopramanien.

Le couple aurait fêté leurs noces d’or l’année prochaine. Mais Tetree Parsennoo, plus connue comme Premila et âgée de 66 ans, est désormais seule. Depuis la mort de son époux, qui était son bras droit, elle est dans la tourmente. Son état de santé se détériore de jour en jour.

L’avenir s’annonce sombre pour cette veuve qui n’arrive toujours pas à accepter les circonstances dans lesquelles son époux a trouvé la mort. Son angoisse est d’autant plus palpable qu’elle ne peut joindre les deux bouts, avec la maigre pension de Rs 5 000 qu’elle perçoit chaque mois. C’est sa fille Varsha qui s’occupe d’elle, la sexagénaire ayant besoin de quelqu’un à ses côtés en permanence. Elle ne peut rien faire toute seule. «Monn bizin pran kas prete pou fer lanterman mo bolom. Personn pann vinn get nou. Lotorite pann fer nanyen.»

La veuve éplorée raconte qu’elle s’est mariée à Tapesswarlall Parsennoo à l’âge de 16 ans. De leur union sont nés six enfants : quatre filles et deux fils. Malgré des hauts et des bas, le couple a toujours surmonté les obstacles. Tetree Parsennoo se fiait à son époux. À cause de ses ennuis de santé, elle ne pouvait se rendre utile. Son mari s’occupait de tout, de la cuisine au nettoyage. Il était très attentionné envers sa famille. Il se faisait un devoir de déposer ses deux petits-enfants à l’école tous les matins. La veuve se culpabilise car elle n’a pu parler à son mari le jour fatidique.

« Mon époux m’aidait dans les tâches ménagères. Il a toujours été là pour moi et pour nos enfants. Il a tout fait pour notre famille », souligne-t-elle. Sa fille confirme ses dires, avançant que son père était imbu de grandes qualités. Tapesswarlall Parsennoo est connu pour avoir été un hardworker. Il a travaillé à la sucrerie de Mon-Loisir jusqu’à sa retraite. Et depuis qu’il a cessé d’exercer, il s’est entièrement dédié à sa famille. «Li ti pe nouri tou la fami. Tou ti lor so responsabilite. Li pa fasil pou roul lakaz aster-la.»

 

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