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Il souffre d’un cancer des os: Mohammad sollicite le soutien du public pour des traitements en Inde

Porter l’uniforme bleu de la police était son plus grand rêve. Un souhait qu’il réussit à concrétiser mais qui devrait pourtant prendre fin au bout de deux mois, en raison d’un mal qui le rongeait insidieusement. Il lutte pour retrouver la santé. Aujourd’hui l’état de santé de Mohammad Mehfooz Oozeer est tel qu’il doit solliciter l’aide du public. Sans un soutien financier, ce jeune homme de vingt ans risque de ne pas retrouver la santé. Récemment, il a pris l’avion pour l’Inde, avec seulement Rs 350 000 en poche. Une somme nettement insuffisante pour régler un quart des frais de traitements qui permettront d’atténuer le mal dont souffre cet habitant de Camp de Masque Pavé. Le jeune homme souffre d’ostéosarcome, un cancer des os. Il a besoin de près d’un million de roupies pour poursuivre ses traitements dans la Grande péninsule. Une démarche qui s’annonce très difficile pour sa mère. Elle avoue avoir frappé à toutes les portes pour récolter l’argent nécessaire pour financer ces soins.

Remplacer la prothèse

« Mon fils avait remarqué, en 2013, qu’une bosse grossissait sur son genou. Il ne ressentait aucune douleur et ne s’en inquiétait pas. Jusqu’au jour où la bosse a pris plus de volume. Après plusieurs examens médicaux, le résultat tombe : il souffre d’une tumeur osseuse. Le ministère de la Santé nous a remis une allocation de Rs 500 000 afin que mon fils puisse se rendre en Inde. Des fonctionnaires jugeaient que des médecins mauriciens pouvaient traiter ce cancer sur place. Un autre médecin de l’hôpital public nous a certifié que mon fils devait recourir à l’expertise indienne pour trouver la guérison. Ses collègues qui ont traité mon enfant avaient proposé l’amputation de sa jambe comme choix ultime », relate Shehnaz Oozeer, la mère de Mohammad. C’est en décembre dernier qu’elle a vu la lumière au bout du tunnel grâce à un politicien qu’elle a rencontré. « Ce dernier a écouté mes doléances. Après avoir étudié le cas de mon fils, il a estimé que son cas nécessitait réellement un traitement en Inde. J’avoue qu’il a intercédé pour moi auprès du ministère concerné. Suite à cela, mon fils a été envoyé en Inde en décembre. Il allait mieux quand il est rentré à Maurice. Hélas, une infection apparue sur sa prothèse articulaire a été la cause de sa rechute qui lui vaudra un mois d’hospitalisation. À l’hôpital, on nous a dit qu’il revient aux médecins indiens de procéder au remplacement de sa prothèse. Entre-temps l’état de mon fils s’est détérioré faute de soins appropriés. Il devait se rendre d’urgence en Inde, mais le ministère de la Santé a refusé de nous octroyer une autre aide. Je me suis endettée pour amasser Rs 350 000. J’ai obtenu l’autorisation du Commissaire de police pour une collecte de fonds, pour trouver le reste. Une très grosse somme que j’ai du mal à rassembler.  Vu l’état de mon enfant, je suis contrainte de partir avec ce que j’ai. J’espère que mon frère et ma belle-sœur pourront trouver le montant nécessaire afin que les médecins indiens acceptent de soigner mon fils », se désespère la mère. La belle-sœur, Faheza Bhugaloo, chargée de récolter l’argent pour le traitement de Mohammad Mehfooz Oozeer est joignable sur le 57 98 70 55.
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