Faits Divers

Il veut se rendre en France et en Thaïlande : la police objecte au départ de Sada Curpen

Sada Curpen Sada Curpen est en liberté sous caution.

Actuellement sous le coup d’une interdiction de voyager, Sada Curpen, souhaite se rendre au chevet de sa mère souffrante en France. La police a objecté le jeudi 20 décembre 2018 à la demande du détenu.

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Le directeur d’Imagine Hair Club s’est heurté à une objection de la police, le jeudi 20 décembre 2018, devant la cour intermédiaire. Poursuivi dans le cadre d’un procès formel pour blanchiment d’argent allégué, Sada Curpen reste sous le coup d’une interdiction de voyager. Il a formulé une demande pour la levée temporaire de cette interdiction. Il est actuellement en liberté sous caution.

Le jeudi 20 décembre 2018, à l’appel de la motion devant la magistrate Nadjiyya Dauhoo, le « police prosecutor » Jory a informé la cour que la police objecte à la requête du prévenu. Ce dernier a pour sa part insisté sur sa demande. Il a informé la cour qu’il souhaite retenir les services d’un homme de loi pour appuyer sa motion.

Sada Curpen a été invité par la cour à venir avec une lettre de son avocat afin que la motion soit fixée et débattue en cour.

C’est le mercredi 12 décembre 2018 que Sada Curpen avait sousmis une demande d’autorisation à la cour intermédiaire pour qu’il puisse se rendre en France et en Thaïlande du 22 décembre 2018 au 20 février 2019. Il soutient que sa mère est souffrante et souhaite lui rendre visite.

Sada Curpen fait actuellement l’objet devant cette instance de deux accusations de blanchiment d’argent. Il est accusé d’avoir été en possession de 28 800 euros et de Rs 43 550, le 7 mars 2010, à l’aéroport de Plaisance. Il a plaidé non coupable. Le procès sera appelé le 21 février 2019 pour que son avocat, Assad Peeroo, présente sa plaidoirie. Rappelons que Sada Curpen fut disculpé en 2017 d’une accusation d’entente délictueuse dans l’affaire du meurtre de Denis Fine, commis le 3 janvier 2010. Établi à Paris, ce Mauricien avait été tué d’une balle à la tête dans la nuit du 3 janvier 2010 à son domicile, à Pamplemousses.

La cour a statué que les preuves sont insuffisantes contre Sada Curpen. En revanche, Christophe Legrand et Prinslet Serret, alias Polocco, les deux autres accusés dans cette affaire, ont eux été jugés coupables et condamnés chacun à purger sept ans de prison.

 

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