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Incidents à La Citadelle - SP Heman Dass Ghoorah : «15 personnes seront arrêtées prochainement»

Le SP Heman Dass Ghoorah.

Les débats entourant la demande de remise en liberté de sept personnes ont été entendus, vendredi, devant le tribunal de Port-Louis. Elles ont été arrêtées dans le cadre de l’enquête sur les incidents survenus, le 21 octobre, à La Citadelle. À ce jour, au total 19 personnes ont été inculpées. Parmi, une seule a été libérée sous caution.

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Ce sont d’abord les motions de Mohammad Imteeaz Tourabaly et Mohammad Anfaal Khodadin qui ont été débattues. Le surintendant de police (SP) Heman Dass Ghoorah a été appelé à la barre pour soutenir les points d’objection soulevés par la police. Notamment le risque d’interférence avec des témoins, manipulation de preuves. La police a d’autre part invoqué la sécurité des prévenus ainsi que celle du public. 
Expliquant les circonstances de l’affaire, le haut gradé a relaté que le 21 octobre 2023, une personne, qu’il n’a pas nommée, est venue à la rencontre les organisateurs du Gran Konser à La Citadelle. Elle leur a demandé de stopper le spectacle après une chanson qui dérangeait et les a avertis qu’il y avait, à l’extérieur, des gens qui menaçaient de semer la pagaille. 

Selon le SP Ghoorah, les organisateurs ont accepté de mettre fin au concert. Ils ont demandé à la personne venue les prévenir de prendre l’engagement que les gens à l’extérieur n’entreraient pas. Or, un groupe d’individus, dont certains étaient encagoulés, a ensuite fait irruption dans l’enceinte de La Citadelle. Une partie des hommes sont montés sur la scène et ont commencé à endommager des instruments de musique, alors que d’autres saccageaient les tentes et renversait les chaises. 

Selon le SP Ghoorah, la police est intervenue promptement en s’interposant entre les fauteurs de troubles et le public. Les policiers les ont sommés de quitter les lieux.    

Le haut gradé a aussi affirmé que quinze « potentiels suspects » n’ont pas encore été arrêtés. La police appréhende ainsi que s’ils sont relâchés, les prévenus vont interférer avec ces derniers. Il a ajouté que les forces de l’ordre ont obtenu des informations selon lesquelles certains des individus qui ont semé la pagaille à La Citadelle samedi étaient en possession de bâton télescopique, de barres de fer et de torches électriques. 

Un mois pour compléter l’enquête

De plus, le SP Ghoorah a soutenu que l’enquête est encore à un stade initial et cela prendra un mois pour la compléter. La police procède actuellement au visionnage des enregistrements de caméras de surveillance et les téléphones portables des protagonistes sont examinés. Il a souligné que la police est en présence d’une liste de témoins. Toutefois, certains, traumatisés par ce qu’ils ont vécu, n’osent pas venir de l’avant. La magistrate Shavina Jugnauth prononcera son arrêt le 3 novembre 2023. 

Les débats entourant les motions de remise en liberté de Sooltan Sorabally, Muzaffar Ali Muhammad Raeez Salauroo, Ally Zameer Khan Batchkhan, Noor Mohammad Ally Hosanee et Muhammad Ajmal Aniff Imrit ont également été entendus, vendredi. Ils ont cependant été interrompus après que le dernier nommé a été pris d’un malaise. Les cinq prévenus seront de retour au tribunal de Port-Louis, le 30 octobre 2023. 

Par ailleurs, les frères Mohammad Djbrail Ramadan Munsoo et Abdoollah Tawqueer Ramadan Ibne Azim Munsoo n’ont pas insisté sur leur demande de remise en liberté. Muhammad Anas Ruksheed Lallmahomed n’a, quant à lui, pas pu se présenter devant la Cour, car il est actuellement hospitalisé. Il sera de traduit devant l’instance le 3 novembre 2023. 

 

 

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