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Independent Police Complaints Commission : une centaine de cas traités et des Hot spots identifiés

caserne centrales

323 cas d’allégations des membres du public contre des policiers ont été enregistrés à l’Independent Police Complaints Commission (IPCC) de Port-Louis du 23 avril au 17 août 2018 . Une centaine de cas ont été traités depuis la création de cette institution.

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Il s’agit non seulement d’allégations de la part des membres du public envers la police, mais également de plaintes de policiers contre leurs supérieurs et vice versa. On compte aussi des plaintes qui sont logées contre des policiers pour des fautes professionnelles.

« C’est la brigade anti-drogue (Adsu) et la Criminal Investigation Division (CID) qui s’attirent le plus de plaintes ». Cela, est en raison de « leur penchant pour la torture » durant les interrogatoires, expliquent nos sources. Outre les allégations formulées par les membres du public contre les policiers de ces deux unités spéciales, des cas entre policiers dans des postes de police ont aussi été recensés à l’IPCC.

« Les allégations que nous réceptionnons passent par un processus de tri. Ce n’est qu’une fois l’exercice terminé que nous commençons à nous pencher sur les cas qui nous semblent plus fondés. Une enquête préliminaire est ensuite initiée. Outre les investigations, la commission a aussi établi une liste de Hot spots à travers le pays. Des monitoring seront effectués sur une base régulière dans ces régions. Ce relevé a pu être effectué en raison des nombreux cas recensés à certains endroits spécifiques », précisent des membres de l’Independent Police Complaints Commission.

Dans une déclaration au Défi Quotidien l’inspecteur Shiva Coothen, du Police Press Office (PPO), se dit « satisfait de la mise en opération de cette commission ».

« L’IPCC est une très bonne chose. C’est une institution qui opèrera en toute indépendance. Les membres du public peuvent être rassurés que les enquêtes seront menées en toute transparence et de façon indépendante. D’ailleurs le CP Mario Nobin l’a  archi dit : les brebis galeuses n’ont pas leur place dans la force policière. »

 

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