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Industrie 4.0 et formation : une bonne connectivité ne suffit plus 

Revoir nos programmes de formation est une priorité.

Industrie 4.0 : La main-d’oeuvre mauricienne est-elle prête ? C’est ce que voudront prouver les intervenants du i4.0 Masterclass qui se tiendra le 25 octobre prochain à l’hôtel Intercontinental, Balaclava. 

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Maurice accélère sa transition vers le numérique. Une connectivité améliorée et un fort taux de pénétration de smartphones, rendent les nouvelles applications mobiles accessibles à tous et ouvrent la voie à une transformation profonde et durable. Factures, redevances, taxes, amendes, courses et autres transactions se feront désormais presque exclusivement en ligne. Mais technologie rime aussi avec formation. Comment former la main-d’œuvre locale qu’elle soit issue de la fonction publique ou du privé ? « Les grandes sociétés nous précipitent vers un changement radical dans la façon dont nous vivons, travaillons, apprenons et jouons. Le comportement du consommateur a déjà évolué et c’est ce qui modifie à son tour le paysage concurrentiel », dit Chee-Peng Tan, spécialiste en renforcement de capacité et la personne derrière l’initiative du i4.0 Masterclass. 

D’ici 2022, les technologies mèneront à la disparition de 75 millions d’emplois dans le monde et à la création de 133 millions d’autres, selon une étude récente du World Economic Forum intitulée The future of jobs. À la question - sommes-nous prêts à travailler dans ce genre d’environnement à Maurice?, il répond que le pays doit être vigilant dans sa politique de gestion et de préparation de sa main- d’œuvre face aux défis de l’industrie 4.0. Et d’ajouter qu’une meilleure connectivité ne suffit plus. « Inciter financièrement pour ensuite laisser le secteur privé à lui-même n’aide personne. Il est grand temps de revoir les programmes de formation et le fonctionnement de nos académies de formation. Les autorités doivent commencer par rendre obligatoire l’inclusion des piliers de l’industrie 4.0 dans la mise à niveau professionnelle », conclut-il.  

Selon Chee-Peng Tan, « afin de maintenir le statut actuel dont jouit Maurice sur le plan international, les secteurs public et privé devront conjointement relever les défis de l’industrie 4.0. Demain les entreprises qui réussiront le mieux sont ceux qui aujourd’hui s’appuient sur leurs forces pour lever des fonds permettant d’investir dans un programme de transformation où l’amélioration des aptitudes de la main-d’œuvre est une priorité. ». Chee-Peng Tan met l’accent sur la technologie de rupture qui, dit-il, changera la nature du travail de tous, des décideurs aux cols bleus. 

 

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