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Infrastructures : flambée du nombre de crématoriums

crématorium

Dix-neuf incinérateurs seront aménagés à travers le pays à partir de 2019. Motif : la hausse du nombre d’incinérations. Les projets seront réalisés par les collectivités locales.

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Grâce aux crématoriums, les cimetières seront moins bondés et le problème de surpopulation sera résolu. De plus, les expatriés et de plus en plus de Mauriciens préfèrent l’incinération à leur décès. Des mesures seront prises pour que de nouvelles installations soient opérationnelles d’ici un an.

Une enveloppe budgétaire a été adoptée en juillet par le gouvernement, en faveur du ministère des Collectivités locales, pour l’aménagement de 15 crématoriums à travers le pays. Des collectivités locales ont prévu de bâtir le leur à leurs frais. Les incinérateurs fonctionneront au gaz.

Le ministère explique que les procédures pour l’achat des équipements ont été enclenchées de même que celles liées à la construction des bâtiments. Les équipements seront achetés de la Grande péninsule grâce à une ligne de crédit indienne. Les sites concernés : Cipaye Brilé (Vallée-des-Prêtres), Highlands, St-Paul, La Marie, Solférino, Souillac, Camp-Levieux, Rose-Hill, Baie-du-Tombeau, Mahébourg, Allée Brillant, Quatre-Bornes, Grand-Bois, Bigara, Montagne-Blanche, Richelieu, Calebasses, Congomah et Chamouny.

Toutefois, pas question de supprimer les crématoriums traditionnels. Les collectivités locales les préserveront malgré l’arrivée des nouvelles infrastructures. Le conseiller municipal et ancien lord-maire Oomar Khooleegan précise que l’un des sites les plus connus du pays, Cipaye-Brilé, connaîtra un réaménagement. « La demande grandissante pour les incinérateurs fait régresser celle pour des fosses dans les cimetières municipaux », précise Farhad Dowlut, maire de Vacoas-Phœnix.

La raison de ce boom ? « La demande ne cesse de grandir pour les incinérations », réplique Farhad Dowlut. Les installations existantes ne suffisent plus. C’est la raison pour laquelle la mairie de Vacoas-Phœnix envisage de s’équiper de quatre incinérateurs et recherche des sites. Si certains sont aménagés sur les lieux mêmes des crématoriums existants, d’autres devront être aménagés ailleurs. « Au fil des années, des zones résidentielles se sont massées autour des crématoriums. Les habitants se plaignent souvent de la pollution des fumées », souligne Farhad Dowlut.

  • Quatre-Bornes

La ville des Fleurs dispose d’un incinérateur électrique et d’un crématorium traditionnel à l’avenue Berthaud et Palma. Trianon est pourvu d’un crématorium. Selon Solekha Raddhoa, mairesse de Quatre-Bornes, la municipalité envisage d’installer un incinérateur électrique dans cette région. « Des études seront lancées. Il faut garder toutes les options ouvertes en raison des demandes pour des incinérations traditionnelles. »

  • Rivière-Noire

Le district de Rivière-Noire dispose de trois crématoriums : Richelieu, Beaux-Songes et Medine. Il a aussi un incinérateur électrique à Bambous. Des conseillers expliquent que l’aménagement d’incinérateurs « n’est pas une priorité en raison du coût élevé des réparations et de la maintenance ».

  • Rivière-du-Rempart

Au conseil de district de Rivière-du-Rempart, trois incinérateurs sont opérationnels. Les appareils, selon le président Prembhoodas Ellayah, sont installés à Piton, Goodlands et Petit-Raffray. Le district dispose également d’une quinzaine d’incinérateurs traditionnels. « Nous manquons de terrains. La superficie requise pour aménager un incinérateur et son parking est de 30 perches. Des études seront menées pour trouver les lieux adéquats », indique Prembhoodas Ellayah.

 

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