Investissement de Rs 750 millions: les travaux pour la nouvelle piste et le port à Agaléga débutent bientôt

Agaléga devrait bientôt avoir sa nouvelle piste d’atterrissage et de nouvelles facilités portuaires après plus de dix ans d’attente. Le coût des travaux est estimé à  Rs 750 millions.

Des techniciens du ministère de l’Economie océanique et d’autres instances gouvernementales ont été chargés d’entreprendre les études en vue de la construction de cette nouvelle piste d’atterrissage et de l’agrandissement du port. Les cadres mauriciens bénéficieront de l’assistance d’ingénieurs indiens. à cet effet, ces derniers ont visité Maurice et Agaléga à plusieurs reprises.

Le rapport final devra être prêt d’ici la première semaine de décembre. Le début des travaux est programmé pour juillet 2017.

Ces chantiers seront entièrement financés par l’Inde à travers un don. L’accord cadre sur les conditions de cette aide a été signé le 12 mars 2015 lors de la visite à Maurice du Premier ministre indien, Narendra Modi.

« C’est une avancée majeure dans le cadre de notre coopération dans le secteur infrastructurel », avait souligné Narendra Modi à cette occasion. L’accord visait à «améliorer les conditions de vie des habitants de cette île éloignée », mais aussi à doter « les moyens aux forces de défense mauriciennes de sauvegarder leurs intérêts à Agaléga. »

En fait  la Grande Péninsule s’intéresse de près à Agaléga depuis plus d’une dizaine d’années. La presse indienne a, plus d’une fois, évoqué le souhait de l’Inde de prendre la gestion de l’île en main. Mais cette nouvelle n’a été confirmée, ni par l’Inde ni par Maurice. Au niveau mauricien, on a toujours soutenu qu’il n’a jamais été question de céder, ni même de louer Agaléga à l’Inde ou encore de lui accorder un bail.

Le quai en usage actuellement à Agaléga est long de 60 mètres seulement. Construit en 1985, elle ne permet l’accostage que d’un bateau à la fois. Quant à la piste d’atterrissage, elle est abîmée depuis plusieurs années. Pour l’heure, il n’y a que le Dornier, appartenant au National Coast Guard, qui peut y atterrir.