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Jean Marie Plaiche, 33 ans, décède après un accident - Sa compagne : «Nous avions tellement de projets… »

La victime devait souffler sa 34e bougie en mars. La victime devait souffler sa 34e bougie en mars.
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Darisha Perrine est anéantie depuis le décès de son compagnon, Jean Marie Moise Plaiche. Alors qu’il était à bicyclette, il a été renversé par une fourgonnette à Riche-Terre. Il a succombé après plusieurs jours en soins intensifs.

La série noire se poursuit. Jean Marie Moise Plaiche, âgé de 33 ans, luttait pour sa survie depuis le 24 janvier dernier à l’hôpital SSRN de Pamplemousses. Alors qu’il était à bicyclette, il a été renversé par une fourgonnette sur l’autoroute de Riche-Terre. Alors que ses proches gardaient espoir qu’il se remette, le trentenaire est décédé dans la soirée du 5 février.

Cela fait bientôt deux ans que Jean Marie, surnommé Rouz, partageait sa vie avec Darisha Perrine, 46 ans. D’abord amis, ils se sont rapprochés lors d’une soirée et depuis, ils ne se sont plus quittés. « Il habitait à Baie-du-Tombeau et puis, il a emménagé avec moi », explique-t-elle.

Jean Marie Plaiche était à bicyclette lorsque l’accident s’est produit.
Jean Marie Plaiche était à bicyclette lorsque l’accident s’est produit.

« Il était doux, attentionné, joyeux. Le matin, il se levait tôt pour se préparer pour se rendre au travail. Il aimait écouter des cantiques. Il ne s’appelait pas Moïse pour rien », ajoute-t-elle avec émotion. Depuis quelque temps, il travaillait comme aide-chauffeur. Il sortait tôt, puis rentrait à la maison vers 17 h 30.

Le mercredi 24 janvier, comme d’habitude, Jean Marie s’est réveillé tôt. Il a discuté avec Anastasia, la fille de sa compagne. « Il m’avait demandé une cigarette », se souvient-elle. Puis, il avait dit à Darisha qu’il devait se dépêcher de se rendre à Baie-du-Tombeau. « Il est monté sur sa bicyclette qu’il ne quitte jamais loin, puis il est parti chez son frère attendre le véhicule pour les conduire au travail à Saint-Pierre », raconte sa compagne.

La quadragénaire n’oubliera jamais ce jour-là. « J’ai attendu qu’il revienne à la maison. Il se faisait tard. Nous avons essayé de le joindre, mais pas de réponse. Ce n’était pas dans ses habitudes. Nous nous sommes inquiétés », se souvient-elle.

Puis, vers 23 heures, ils ont appris que Jean Marie avait été victime d’un grave accident. Les proches se sont précipités à l’hôpital Dr A. G Jeetoo. Le monde de Darisha s’est écroulé à ce moment-là. « Quand je l’ai vu à l’hôpital, avec ses blessures, j’ai eu un choc. Je ne pouvais pas regarder », se souvient-elle le cœur lourd. Il a été admis aux soins intensifs et ne s’est jamais réveillé. Jean Marie Moise Plaiche a succombé après 13 jours d’hospitalisation.

« Nous avions tant de projets ensemble. Il devait fêter ses 34 ans au mois de mars. J’ai un neveu qui va bientôt avoir 18 ans, il disait qu’il devait travailler dur pour nous acheter des vêtements », confie-t-elle. Mais en un instant, tout s’est arrêté. « Une fourgonnette l’a heurté. Sa bicyclette n’a pas subi la moindre éraflure, comment a-t-il subi autant de blessures ? » lâche sa compagne, qui peine à comprendre.

Un immense vide s’est installé. « Depuis sa mort, dès qu’une personne rentre dans la cour, je me dis que c’est lui qui revient sur sa bicyclette… » se désole-t-elle.

Le chauffeur de la fourgonnette, âgé de 22 ans, s’est soumis à un alcotest qui s’est avéré négatif. Il a été autorisé à partir. Toutefois, après le décès de la victime, il a comparu devant le tribunal sous une accusation provisoire d’homicide involontaire et a dû s’acquitter d’une caution.

 

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