Faits Divers

Jugés coupables de possession de fausses devises : un Camerounais et un Ougandais fixés sur leur sort le 3 mai

airport Les deux étrangers avaient en leur possession de fausses devises étrangères à leur arrivée à Maurice.

Steven Kyaligonza, un Ougandais de 40 ans, et Jean Jacques Mongo Piim, un Camerounais de 34 ans, ont été jugés coupables, le mardi le 23 avril, devant la cour intermédiaire, de possession de fausses devises. Leur sentence sera prononcée le 3 mai.

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Steven Kyaligonza et Jean Jacques Mongo Piim ont fait face à un procès au pénal devant la cour intermédiaire. Les deux étrangers étaient poursuivis pour possession de fausses devises. Cela en violation du Code pénal. Ils ont plaidé coupables lors de leur procès et ont assuré leur défense.

L’Ougandais et le Camerounais sont des hommes d’affaires. Ils sont arrivés à Maurice le 8 juillet et le 5 novembre 2018 respectivement à l’aéroport Sir Seewoosagur Ramgoolam. Dès leur arrivée, ils ont été interceptés par la Mauritius Revenue Authority. Lors d’une fouille de leurs valises, de fausses devises ont été découvertes.

Steven Kyaligonza avait en sa possession neuf coupures de 50 dollars américains, 200 coupures de 100 dollars américains et dix coupures de 100 euros. Alors que Jean Jacques Mongo Piim avait en sa possession cinq fausses coupures de 100 dollars américains.

Lors de leur procès, leurs déclarations ont été produites. Les deux étrangers ont fait des aveux. Steven Kyaligonza a expliqué que c’est un ami à lui qui avait acheté son billet d’avion pour Maurice et lui avait remis une enveloppe contenant des devises. Il devait se rendre dans une auberge à Port-Louis avec l’enveloppe. Il a précisé que l’argent était destiné pour des « affaires ». Mais, il a été arrêté à son arrivée le 8 novembre 2018 à l’aéroport.

De son côté, Jean Jacques Mongo Piim a relaté avoir changé son argent au Kenya avec un homme inconnu et qu’il ne savait pas que cet argent était de fausses devises.

Steven Kyaligonza et Jean Jacques Mongo Piim ont réclamé la clémence de la cour. Jean Jacques Mongo Piim a présenté des excuses à la cour et aux autorités mauriciennes. Il a déclaré qu’il a sous sa responsabilité deux enfants. Steven Kyaligonza, quant à lui, a demandé à la cour de lui pardonner : «Forgive me».

Steven Kyaligonza et Jean Jacques Mongo Piim ont passé respectivement 293 et 170 jours en détention préventive. Par ailleurs, ils ont chacun un casier judiciaire vierge.

 

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