La Miss Mauritius Bessika Bucktawor victime d'une tentative de 'scamming' sur Facebook

La Miss Mauritius 2016/ Miss World Mauritius 2017, Bessika Bucktawor, a été victime d'une tentative de 'scamming' sur le réseau social Facebook dans la soirée du samedi 18 février.

Alors que la reine de beauté se trouvait chez elle à Triolet, la Toile s’affolait sur une fausse nouvelle parue sur un «site d'information» tout aussi faux.

Un clone du réputé site metro.co.uk – qui est aussi un journal gratuit distribué sur le réseau métro de Londres – a fait mention d'une arrestation de notre compatriote en Angleterre.

En effet, des internautes ont partagé un hyperlien concernant un article mentionnant que la Miss Mauritius aurait été arrêtée au Royaume-Uni avec de la drogue.

Chose que dément la principale concernée car elle était chez elle au moment de la prétendue arrestation.

«The "article" about cocaine or whatever is fake. im in Mauritius, at home! Kindly stop sharing that thing...actions will be taken soon to know who did it.. thank you for your support..»

La traduction de ce post que Bessika Bucktawor a partagé sur son compte Facebook est : «Le pseudo article sur la saisie de cocaïne est faux. Je suis à Maurice, chez moi. Arrêtez de partager ce lien s'il vous plaît. Des actions seront prises à l'encontre de ceux derrière ça. Merci de votre soutien.»

Un peu plus tôt, des internautes avaient partagé un lien sur le réseau social Facebook à l'effet que la Miss Mauritius aurait été arrêtée à Londres avec deux kilos de cocaïne.

Après enquête, il s'avère que le site incriminé qui se faisait appeler metro.co.uk, n'était en fait qu'un clone. En cliquant sur l'hyperlien, la fenêtre s'ouvrait sur le site metro-uk.com, un clone du site d'information du Royaume-Uni qui a savamment dissimulé son adresse Web en se faisant passer pour le site d'information.

De plus, le premier internaute à avoir partagé le lien détenait un faux compte qui, depuis le tollé soulevé sur la Toile, a été déactivé.

N'empêche que cette nouvelle a affolé le Web en ce samedi soir. Cependant, de nombreux internautes sont venus à la rescousse de Bessika Bucktawor, dont ses amies qui ont tenté tant bien que mal de la défendre.

Faux site

Il s'avère que Bessika Bucktawor n'est pas la première à faire les frais de ce site. Auparavant, ce sont la chanteuse pakistanaise Hadiqa Kiani et l’actrice ougandaise Anne Kasiime qui en ont été injustement accusées.

Dans les deux cas, il s'avère que l'article est le même à l'exception des noms qui changent. Ainsi, les deux textes font mention d'une saisie de cocaïne dissimulée de la même façon et du même poids. Ce qui renforce le sentiment d'avoir affaire à un faux.

En approfondissant notre enquête, il nous revient que les propriétaires de metro-uk.com ont fait enregistrer leur site en mode anonyme auprès de la compagnie «Domains by Proxy» qui garantie l'anonymat à ses clients.

Il s'avère aussi que le nom de domaine metro-uk.com est en vente pour une somme minimale d'USD  250 sur le site d'hébergement GoDaddy.

Donc, il se pourrait que les propriétaires du site incriminé aient trouvé une façon d'accroître le trafic sur leur site afin de faire monter les enchères par rapport au prix de vente de leur nom de domaine.

Une opération on ne peut plus mercantile, qui fait quand même du tort aux personnes comme Bessika Bucktawor.