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À la place de l’Ombudsman: le MMM demande la création d’un « Public Protector »

Le leader des mauves demande la dissolution du poste d’Ombudsman et la création, à la place, d’un « Public Protector ». Il souhaite aussi des amendements à la Prevention of Corruption Act. Ces deux mesures, selon lui, aideraient à mieux combattre les cas de corruption et de maldonne concernant la gestion des fonds publics. La corruption et les cas de maldonne dans la gestion des fonds publics constitueront un « aspect essentiel » de la campagne aux prochaines législatives. C’est ce qu’a prédit Paul Bérenger en conférence de presse samedi. Sur ce même chapitre, il a émis trois propositions. D’abord, il réclame l’abolition du poste d’Ombudsman et la création, à la place, d’un Public Protector, calqué sur le modèle sud-africain. Il s’agit, selon Paul Bérenger, d’un « poste constitutionnel » créé après l’apartheid dans le but de mieux gérer les cas de maldonne concernant la gestion de fonds publics. « Le titulaire de ce poste détient de nombreux pouvoirs, alors que l’Ombudsman n’en a pas vraiment », a souligné le leader de l’opposition. Il ajoute cependant que « le champ d’action de ce protecteur dépendra aussi beaucoup » de la personne nommée. Et de souligner qu’il soulèvera la question à l’Assemblée nationale. La deuxième proposition du leader de l’opposition concerne la Prevention of Corruption Act (PoCA). Paul Bérenger souhaite des amendements à cette législation. Il voudrait que, comme avant 2005, le directeur de la Commission anticorruption (Icac) soit nommé par un committee of selection, composé du Premier ministre, du président de la République et du leader de l’opposition, et non par le Premier ministre uniquement. « Cela pourra déboucher sur des changements plus importants encore », souligne le leader du MMM. Paul Bérenger devait aussi réclamer la présentation à l’Assemblée nationale d’une nouvelle Declaration  of Assets Act. « Il est nécessaire que les parlementaires déclarent leurs avoirs, mais aussi leurs liabilities, notamment les prêts qu’ils ont contractés », souligne le leader de l’opposition. Il est aussi revenu sur les recommandations du comité Duval concernant le financement politique. « Nous n’avons pas de gros contentieux sur la question, mais tout cela ne va pas loin », dit-il, en précisant qu’il « y a encore de nombreux flous » entourant les propositions faites. Le leader du MMM a commenté les affaires Lutchmeenaraidoo et Henry. Concernant le ministre des Affaires étrangères, il a soutenu que SAJ « n’est pas en mesure » de lui demander de démissionner, car « il a peur d’une partielle au no 7 ». Quant au Private Parliamentary Secretary Thierry Henry, Paul Bérenger a estimé que le Premier ministre « a trop besoin de l’apport du PMSD » dans les circonstances actuelles. « Le chef du gouvernement n’a plus aucune crédibilité aujourd’hui et c’est honteux », a-t-il affirmé.
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