Un incendie s’est déclaré le 4 janvier dans la maison de Belinda Mousdeen, à Morcellement Sim Fat, Grand-Gaube, après une rixe entre voisins. De gros dégâts ont laissé la famille, dont une fillette de dix ans et un bébé d’un an et demi, dans le dénuement total.
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Comment vivre sans logement décent, sans vêtements, sans nourriture et sans ressources ? C’est le dilemme auquel est confrontée Belinda Mousdeen, âgée de 54 ans. Elle dit vivre un véritable calvaire depuis que sa maison a été la proie des flammes le 4 janvier, à Morcellement Sim Fat, Grand-Gaube, après une rixe entre voisins (voir hors-texte). La famille a tout perdu dans cet incendie.
« Je me retrouve sur le pavé avec deux petits-enfants en bas âge. J’ai également à ma charge deux belles-filles. Nous avons tout perdu du jour au lendemain. Nous n’avons plus rien à manger ni vêtements à porter », confie la quinquagénaire désespérée. Elle ajoute que sa petite-fille d’un an et demi n’a ni couches ni lait. Quant au matériel scolaire de sa sœur aînée, il a été ravagé par l’incendie. « Elle est désormais privée de matériel scolaire, d’uniformes et de chaussures. Nous avions déjà tout préparé pour la rentrée. »
Belinda Mousdeen relate à notre rédaction que cela devient difficile de survivre dans de telles conditions. Elle confie que c’est grâce à la solidarité des volontaires qu’ils arrivent à s’en sortir. D’ailleurs, elle lance un appel à la générosité du public afin qu’il vienne en aide à sa famille. Elle souhaite, en fait, obtenir quelques feuilles de tôle et du bois de construction pour reconstruire un logement.
Peur des représailles
« Malheureusement, nous ne pouvons plus vivre dans la maison qui a été incendiée, les flammes l’ayant rendue totalement inhabitable. De plus, nous avons peur de représailles de la part de nos voisins. Nous n’avons pas encore surmonté le traumatisme que nous avons vécu le jour du drame », déplore la quinquagénaire.
Le Défi Quotidien lance un appel à la générosité du public pour venir en aide à la famille Mousdeen. Ces personnes ont besoin de vêtements, de matériel scolaire pour la fillette de dix ans, ainsi que de couches et de lait pour le nourrisson d’un an et demi.
Séquestrée, la famille Mousdeen secourue par le GIPM
Le 4 janvier, la famille Mousdeen, qui compte plusieurs enfants, avait été séquestrée dans sa maison de Grand-Gaube. Le Défi Quotidien en a fait largement mention dans ses colonnes. Une rixe entre voisins était à l’origine de cet incident qui a vite dégénéré. Il a fallu le déploiement d’un important dispositif policier pour secourir la famille.
L’Helicopter Squadron de la police et des commandos du Groupement d’intervention de la police mauricienne (GIPM) sont intervenus pour sortir les neuf membres de la famille de cette impasse. Durant cet incident, la maison de la famille a été incendiée.
« Mes voisins ont mis le feu à la maison pour une histoire de parking. En fait, ils n’avaient pas apprécié que mon fils ait garé sa voiture à l’arrière de celle d’un des leurs. Ce qui les a poussés à lancer des pierres et des cocktails Molotov sur notre maison. Nous étions prisonniers à l’intérieur », se remémore Belinda Mousdeen. L’enquête policière dans cette affaire suit son cours.
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