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Le Grand Journal : les invités se disent indignés

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Patrick Assirvaden, Atma Bumma et Jean-Yves Chavrimootoo étaient sur le plateau de Radio Plus, lundi, pour discuter de l’élection partielle, de l’arrestation des journalistes et des insultes des hommes politiques.

Les tours et détours de Husein Abdool Rahim, les propos insultants de Ravi Rutnah et les enjeux de la partielle dans la circonscription no 18. Ce sont les trois sujets que Patrick Assirvaden, président du Parti travailliste (PTr), Atma Bumma, secrétaire général du Mouvement patriotique (MP) et Jean-Yves Chavrimootoo, membre du comité national de Rezistans ek Alternativ (ReA) ont abordé lundi sur le plateau de Gilbert Bablee et de Patrick Hilbert sur RadioPlus.

Les démêlés des journalistes Nad Sivaramen, Axcel Chenney et Yasin Denmamode avec les enquêteurs du Central Criminal Investigation Department (CCID) pour les articles ayant contribué à la démission de Ravi Yerrigadoo de son poste d’Attorney General, ont indigné les trois invités. « Le plus malheureux, c’est qu’après tout ce qu’on a entendu sur Ravi Yerrigadoo, Mario Nobin passe à côté de l’essentiel de l’affaire », a affirmé Patrick Assirvaden. « L’essentiel, c’est de faire la lumière sur le document que l’ex-Attorney General a admis avoir signé. »

Atma Bumma a, pour sa part, souligné : « Il n’y a aucune enquête sur ce que Husein Rahim a dit sur Ravi Yerrigadoo. » Le membre du MP a invité la presse à mettre fin aux chamailleries entre groupes : « Cela n’aide personne. Ce n’est pas bon pour la démocratie. »

Déontologie

Jean-Yves Chavrimootoo a ajouté que la question qui se posait pour la presse était de nature déontologique. « La police n’a rien à faire avec la déontologie. Il n’y a rien dans cette affaire qui justifie une arrestation. » Pour lui, il est clair que Ravi Yerrigadoo « a déshonoré le poste d’Attorney General et qu’il est politiquement coupable ». Il a rappelé que dans son manifeste électoral, l’Alliance Lepep avait promis de mettre fin à l’arrestation des journalistes.

Sur la polémique provoquée par les termes utilisés par Ravi Rutnah pour qualifier une journaliste, le représentant de ReA souligne que dans le passé, les partis politiques traditionnels avaient justifié de tels écarts de langage. Atma Bumma s’est prononcé pour un code de conduite afin que la presse et les politiques travaillent dans le respect.

Concernant la partielle au no 18, on retiendra que le PTr ne compte pas s’attaquer aux partis de l’opposition durant la campagne, mais plutôt au gouvernement. Le MP se décidera sur la présentation ou pas d’un candidat, et ReA croit fermement au changement de comportement de l’électorat qui entraînera « la fin du cycle des partis traditionnels ».

 

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