Le Mauricien tué en Suisse finalement enterré à Maurice

Le corps de Thierry Diamas, un Mauricien de 31 ans tué par son épouse le 29 décembre dernier à Genève, a finalement pu être rapatrié à Maurice le lundi 7 mars dernier. Il a fallu plus de deux mois de démarches pour parvenir à faire venir le corps à Maurice. Sa dépouille a été inhumée au cimetière St-Georges de Petite-Rivière, le jeudi 10 mars. C’est dans un cercueil plombé que le corps de Thierry Diamas est arrivé à Maurice par avion. 

La compagnie de pompes funèbres Elie & Sons Ltd qui a procédé au transfert de la dépouille. Le cercueil a été exposé à la résidence familiale, située à Beaux-Songes, de 10 heures à 14 heures jeudi. Ensuite, la cérémonie funèbre s’est tenue à la chapelle de la région aux alentours de 14 h 30. L’enterrement a eu lieu vers 15 h 45. 

« Mon cœur est en mille morceaux. Mais que faire ? Je dois rester forte afin d’affronter la vie. Je tenais à offrir une sépulture chrétienne digne à mon fils Thierry. D’où le fait que je voulais à tout prix qu’il soit enterré dans son pays natal », poursuit la mère du défunt. Cette dernière remercie ceux et celles qui l’ont aidée.

C’est le 29 décembre dernier que le drame s’est produit à Genève. Une violente prise de bec aurait éclaté entre le Mauricien de 31 ans et son épouse. Cette dernière est une Suissesse de 46 ans. Dans un accès de colère, elle aurait pris une arme à feu avant de tirer sur le Mauricien. Les faits se seraient produits dans une zone de loisirs entre le bois de la Grille et les bouches du Rhône, dans la commune de Vernier. 

Thierry Diamas aurait lui-même appelé les services d’urgence après avoir été touché par balle. Il aurait ainsi incriminé son épouse avant d’éprouver des difficultés à respirer. L’homme de 31 ans a ensuite perdu connaissance. Les massages cardiaques entrepris tant par les policiers que les ambulanciers n’ont pu réanimer la victime. Les proches de Thierry Diamas, dont sa mère, ont dû se rendre à Genève vers mi-février afin d’entamer les démarches entourant le rapatriement du défunt vers Maurice. La criminelle, qui n’est autre que son épouse âgée de 46 ans, est passée aux aveux.