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Les forces vives du Nord formulent quatre requêtes au gouvernement

Le personnel médical et paramédical de l’hôpital SSRN a participé à la cérémonie de candlelight tenue à la place Professeur Hassan Raffa.

Les membres des forces vives du Nord ont tenu une cérémonie de ‘candlelight’ en hommage aux frontliners décédés des suites de la Covid-19, jeudi soir, à la place Professeur Hassan Raffa, soit en face de l'hôpital SSRN de Pamplemousses. Personnel médical et paramédical, activistes sociaux, et autres politiciens y étaient présents.

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Lors de son intervention, le porte-parole des forces vives du Nord, Rajeshnarain Gutteea, a formulé quatre requêtes au gouvernement. Le paiement d'un 14e mois de salaire aux frontliners, un jour de deuil national décrété lors de la fête nationale du 12 mars, un monument visant à rendre hommage aux disparus et une demande à la population pour ne pas allumer des pétards lors du premier jour de l'an. « Cette soirée vise à soutenir les frontliners qui se donnent corps et âme. Pour moi, les frontliners comprennent aussi les policiers et les sapeurs-pompiers sans oublier les éboueurs », poursuit Rajeshnarain Gutteea. 

Bruneau Laurette a plaidé pour la cause des frontliners qui sont en train de délaisser leurs familles afin de soigner les malades dans les hôpitaux. Pour le Dr Vasant Bunwaree, il est justifié de se recueillir devant ceux qui ont perdu la vie des suites de la Covid-19. « Toute la population mauricienne doit montrer sa solidarité face à cette situation extrêmement difficile. Je suis en faveur du paiement du 14e mois aux frontliners lorsque je constate comment les fonds publics sont en train d'être déboursés », a lancé Armoogum Parsooramen. Ehsan Juman, député du parti travailliste, a aussi demandé au gouvernement de remettre un cachet aux frontliners en puisant du Covid fund. Mahend Gungapersad a, pour sa part, remercié les frontliners pour leur excellent travail.  

Shivanee, une Nursing officer postée à l’hôpital SSRN, dit craindre pour sa santé car elle, tout comme ses collègues, sont en train de travailler contre un ennemi invisible. Concernant les patients hospitalisés, l’infirmière souligne que ces derniers ont peur également étant donné qu’ils sont loin de leurs proches. « Mais nous, les frontliners, nous sommes présents pour eux. C’est notre devoir », termine-t-elle.

 

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