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Les planteurs de thé réclament leur propre usine 

La grande majorité des planteurs de thé sont des sexagénaires. La relève est plus ou moins compromise.

Les planteurs de thé souhaitent que le gouvernement leur accorde des facilités, dans le prochain Budget, pour la mise en place de leur propre unité de production. Pour le secrétaire de l’Amarnath Credit & Tea Marketing Society Limited, Naraindutt Mohall, ce projet les rendra plus autonomes et stimulera la production.

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Naraindutt Mohall explique que les planteurs ambitionnent depuis longtemps à gérer leur propre usine de thé. Il estime qu’un tel projet cadre avec la politique de démocratisation de l’économie. 

Pour lui, ce projet donnera un nouveau boost à la culture de thé qui est en déclin. Car les jeunes ne veulent pas intégrer ce secteur qui n’offre pas de grandes opportunités pour l’avenir. Ce qui explique que la grande majorité des planteurs de thé sont des sexagénaires et que la relève est plus ou moins compromise. Il estime que les jeunes seront plus intéressés à se tourner vers la culture de thé s’ils géraient leur usine. Il rappelle que c’est le gouvernement qui avait incité des planteurs de canne à sucre à se tourner vers la culture de thé, car l’avenir paraissait prometteur. « Contre vents et marées, nous avons maintenu notre production et il est temps maintenant qu’on nous aide à assurer l’avenir de nos enfants et de nos petits-enfants », indique-t-il.

D’autre part, il plaide pour que les planteurs (qui cultivent un arpent de terre) puissent acheter un véhicule utilitaire hors-taxe. « Valeur du jour, pour être éligible à un véhicule hors-taxe, un planteur doit cultiver une superficie d’au moins deux arpents. Or la grosse majorité des cultures de thé sont d’une superficie d’un arpent », fait-il observer. 

Il explique que tous les jours, après avoir cueilli les feuilles de thé, les travailleurs sont contraints de les transporter sur leurs épaules jusqu’au bord de la route. Ce qui est très fatigant. 

Il lance aussi un appel au ministre des Finances pour que le prix par kilo de la feuille de thé passe de Rs 23 à Rs 28. Car le prix des fertilisants et de la main-d’œuvre a augmenté. Il évoque que le prix des fertilisants est passé de Rs 250 à Rs 950. Il souhaite que la distribution de fertilisants sous le Tea Support Scheme passe de 175 kg à 250 kg par arpent.

Il demande que la Winter Allowance passe de Re 1,50 à Rs 2,75 le kilo. Et il souhaite que les planteurs de thé soient représentés au sein du National Agricultural Products Regulatory Authority. Ainsi ils seront partie prenante des décisions les concernant. Il cite, entre autres, le prix final des feuilles de thé.

Finalement, il réclame que les planteurs de thé bénéficient d’une compensation pour les pertes lors des intempéries comme c’est le cas pour les planteurs de canne à sucre.

 

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