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À l’hôpital : un visiteur déplore l’attitude d’une responsable de shelter 

Il est du devoir du citoyen de dénoncer les cas de maltraitance envers des enfants.

Jean-Marie H., habitant Plaisance, Rose-Hill, a été témoin, le 22 septembre dernier, d’une scène qui l’a choqué alors qu’il se rendait au chevet de sa mère souffrante, à l’hôpital de Candos. 

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Selon ses dires, à l’heure des visites à la salle 4, il a aperçu une adolescente, résidente d’un shelter, se faire maltraiter au vu de tout le monde. « Une dame insultait cette jeune fille qui était admise pour je ne sais quelle raison. La petite a eu tellement honte qu’elle est allée se réfugier aux toilettes. Lorsqu’elle est revenue, elle a subi une nouvelle fois des insultes et, par ses propos, j’ai compris que cette dame en question était une gérante de shelter. Cette fois, je n’ai pas pu m’empêcher d’intervenir auprès de la responsable de shelter afin que cessent ses insultes envers cette fille », indique Jean-Marie.

Choqué, il se demande comment une responsable de centre peut parler ainsi à un enfant. « Peu importe l’erreur commise par cette fille, elle aurait pu attendre que l’enfant ait reçu l’autorisation de rentrer au centre pour lui faire part de ses erreurs. Si ce genre de faits se produit en public alors qu’en est-il à l’intérieur du centre ? Les résidents de shelter sont des enfants en difficulté et peuvent facilement commettre une bêtise. D’ailleurs, lorsque j’ai demandé à la fille pourquoi elle était admise, elle a confié qu’elle avait fait une tentative de suicide », déplore Jean-Marie. 

Le cas a été référé au ministère de l’Égalité des Genres et la rédaction a aussitôt conseillé à Jean-Marie de rapporter le cas au bureau de l’Ombudsperson for Children à Beau-Bassin. Rita Venkatasamy, Ombudsperson for Children, explique pour sa part que l’enquête est actuellement en cours. « Je dois avant tout féliciter ce citoyen parce qu’il a fait son devoir en venant en aide à un enfant qui ne se trouvait pas dans une situation correcte. Il faut dénoncer et c’est ce qui a été fait au bureau de l’Ombudsperson for Children. Il faut que l’enquête suive son cours afin de situer les responsabilités dans ce cas. Nous pouvons quand même informer qu’une personne a confirmé les dires de Jean-Marie. C’est déplorable qu’une fois de plus un shelter est concerné. Toutefois nous allons prendre les actions qui s’imposent à la fin de l’enquête parce que la responsabilité première d’une gérante de shelter est de protéger les enfants », a informé Rita Venkatasamy. 

 

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