Jeudi, Air Mauritius a été condamnée par la cour industrielle à verser des dommages et intérêts de Rs 149 435 658 à Sheik Oumed Ali Torabally, ancien pilote et Executive Vice-President (Flight Operations) limogé le 28 juillet 2018. Officiellement, le silence règne, pour le moment du moins, au niveau de la compagnie nationale d’aviation par rapport à ce qu’elle compte faire de ce jugement.
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Deux choix se posent. Soit elle dépose un recours légal pour s’opposer à ce verdict dans l’espoir de pouvoir faire renverser le jugement de la magistrate Darshana Gayan, soit elle accepte de dédommager son ancien pilote, qui a depuis pris de l’emploi en Arabie saoudite comme Airline Captain and Instructor.
« constructive dismissal »
La magistrate a donné raison au pilote qui avait plaidé le « constructive dismissal » dans sa plainte logée contre Air Mauritius. Sheik Oumed Ali Torabally avait entré une affaire le 4 septembre 2018 devant la cour industrielle pour protester contre son départ forcé.
Pour l’heure, Air Mauritius impose un « pas de commentaires ». Il nous revient que les conseillers légaux de la compagnie n’ont pas encore tranché par rapport à la voie à suivre.
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